• Un train en hiver de Caroline Moorehead

    Un train en hiver de Caroline Moorehead (lu le 21/09/17)

     

     

    Pages : 509
    Paru en : janvier 2016

    Édition : POCKET

    Prix public : 8€

    Genre : historique, guerre

     

    Tout commence lorsque la France est occupée par les allemands en juin 1940. Beaucoup d’hommes réputés communistes ou juifs sont arrêtés, les femmes entrent alors dans la Resistance. Le mouvement est d’abord initié par les communistes mais face aux restrictions que subissent les occupés, de nombreux français s’engagent pour contrer les actions de l’ennemi.

    Les représailles ne se font pas attendre, de nombreux prisonniers seront exécutés sans sommation ni jugement.

     

    Dès l’été 1941, la France « coopérative » arrête des milliers de juifs, torture des centaines de résistants, pactise avec certains pour faire tomber le réseau complet. C’est ainsi que 230 femmes engagées et dénoncées sont arrêtées et enfermées à Romainville (région parisienne) dans la cellule mitoyenne de leurs maris qui attendent leur exécution.

    Sans nouvelles de leurs enfants, croisant leurs conjoints usés et défigurés, ces femmes courageuses vont s’unir, s’apprendre et même se distraire afin que personne ne se laisse mourir.

     

    Le matin du 24 janvier 1943, toutes ces femmes montent à bord de wagons à bestiaux qui les emmènent au camp d’Auschwitz.

    Les violences arbitraires, le froid, la faim, la soif, la dureté des travaux forcés, les puces, le typhus, les chambres à gaz … les voici transportées au cœur de l’horreur où peu survivront…

     

    Au début de l’an 1944, les survivantes françaises sont déportées à Ravensbrück, en Allemagne. Dans des couchettes sans matelas ni draps, sans chauffage ni eau courante, elles vont devoir à nouveau se serrer les coudes pour ne pas sombrer, lutter contre les maladies, les infections, la faim, le froid et les coups. Alors que les Alliés gagnent batailles et terrain, les allemands sont nerveux, les ordres reçus deviennent ambigus ou contradictoires. Les françaises craignent d’être tuées afin qu’il ne reste aucun témoin des horreurs qu’elles ont vues et vécues.

     

    Très peu d’entre elles verront la Libération, ce jour où la Croix-Rouge les emmènera loin de ce cauchemar et les ramènera chez eux, où peu de famille les attendent, faute de survivants.

    Leur retour à la vie « réelle » leur sera un choc : l’état du pays dévasté, les nouvelles de leurs proches décédés, la solitude loin de leurs amies, le silence de leurs épreuves endurées et la sensation persistante d’avoir subi pour rien …

     

     

    Un train en hiver est un hommage à ces femmes courageuses, aimantes et résistantes (dans tous les sens du terme) mais c’est aussi la mémoire d’une bien triste époque encore très proche.


  • Commentaires

    1
    Ouam
    Vendredi 22 Septembre 2017 à 17:01

    Merci à ouat pour ces moments de détente littéraire!! :-)

      • Vendredi 22 Septembre 2017 à 18:12

        avec plaisir ouat ! peut-être cela te donnera l'envie de lire qui sait ;-)

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