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Plein gaz de Joe Hill et Stephen King
Plein gaz de Joe Hill et Stephen King (lu le 22/04/14)
Pages : 92
Prix public : 6€
Paru en : janvier 2014
Édition : JCLattès
Genre : suspense, thriller
Vince est le chef de son groupe motards. Accompagné de son fils Race, ils sillonnent les routes de l'est américain en moto. Le groupe est constitué d'anciens comme Vince, dont la plupart s'est rencontrée au Vietnam durant la guerre, et de jeunes, rencontrés majoritairement en prison.
Pour subvenir à leurs besoins, ce groupe de joyeux lurons vit de magouilles, larcins et plus récemment, de trafic de drogue.
L'un des leurs, Clarke, les a fait investir dans un laboratoire de fabrication de meth (la drogue à la mode du moment, pour sa puissance et ses effets euphorisants) mais le plan échoue, les fonds investis sont anéantis et Clarke est sauvagement tué par Race, fou de colère.
Dans leur fuite, la Tribu de motards croise à plusieurs reprises le même camion, un semi portant l'inscription Marrade.
Leur troisième rencontre leur sera fatale. Sur une route montagneuse, Marrade réapparaît dans leur sillage et accélère furieusement, faisant voler comme des pantins les motards affolés et impuissants.
Une course contre la mort s'engage, entre un camion de 38 tonnes et quelques motos, il ne reste plus qu'à la Tribu survivante de mettre les pleins gaz.
Enfin une nouvelle qui unit Stephen King et son fils Joe Hill, auteur à suspense comme son père.
Sur un thème choisi en hommage au célèbre roman Duel de Richard Matheson, adapté en film par Spielberg, le camion fou revient, plus meurtrier que jamais.
Baignés dans un monde de violence, où les relations père/fils entre Vince et Race sont très conflictuelles (en espérant qu'elles ne traduisent pas les liens qui unissent Stephen et Joe), cette nouvelle sombre et réaliste transporte le lecteur en plein voyage au cœur du suspense.
Plein gaz est suivie d'un extrait du nouveau roman de Joe Hill : Nosfera2 qui semble bien glauque et captivant également. Je lui souhaite d'avoir bénéficié du même talent que son père.
Tags : plain gaz, Stephen King, Joe Hill, critique, résumé
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