J’accuse ! d’Emile Zola lu le 25/05/2011 :
Un grand classique
Pages : 155
Prix public : 3 €
Paru en : décembre 2003
Edition : LIBRIO
J’accuse ! et autres textes sur l’affaire Dreyfus est un document qui retrace parfaitement cette fameuse affaire.
Elle dénonce l’antisémitisme (Dreyfus est juif et le racisme est encore bien ancré dans les esprits), l’intolérance, le peuple influençable, l’Etat complice et qui cache les pièces à conviction de peur d’avoir à avouer leur faute.
Cette histoire prend des proportions gigantesques.
Elle sépare très distinctement la France et l’opinion publique en deux.
D’une part, les défenseurs de la Justice et du Droit, nommés les dreyfusards qui regroupent les intellectuels dont Emile Zola, les juifs, les défenseurs de la Vérité et d’autre part, les attaquants, ceux qui intentent en justice, dissimulent des preuves, intimident les jurés, parce que ni l’Etat, ni l’Armée ne devrait jamais avoir à subir une remise en cause de leur intégrité.
Nous sommes en 1898, la condamnation du capitaine Dreyfus pour haute trahison envers la France est confirmée. Zola s’insurge et écrit son fameux « J’accuse ! » au Président Félix Faure publié ensuite au journal L’Aurore.
Les colères et basses attaques vont éclater. Zola sera condamné pour outrage.
En 1906, le capitaine Dreyfus est enfin réhabilité, malheureusement, Zola n’aura pu voir cela de son vivant car il s’éteint en 1902 chez lui, accidentellement … peut-être.
Plus de 200 ans nous séparent de cet ouvrage et pourtant, j’ai l’étrange impression de lire un texte d’actualité.
La peur d’exprimer son opinion différente de la majorité, la peur des représailles, la pression de l’Etat ou de nos employeurs (l’armée pour le cas de Dreyfus), la vague de haine collective à l’encontre de ces deux courageux protagonistes, ce besoin impérieux de créer un bouc émissaire, un exemple afin de dissuader les inconscients qui auraient aimé poursuivre cette lutte pour la Vérité.
N’est-ce pas encore d’actualité ?
Ce livre nous inspire le courage de rester nous-mêmes, d’affirmer nos opinions, quitte à en payer le prix, la finalité en vaudra toujours la peine, pourvu qu’on ait essayé.
Je finirai sur un dicton de Coluche qui résume à mon sens parfaitement cette histoire et tant d’autres :
« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ».
J’accuse ! et autres textes sur l’affaire Dreyfus est un document qui retrace parfaitement cette fameuse affaire.<o:p></o:p>
Elle dénonce l’antisémitisme (Dreyfus est juif et le racisme est encore bien ancré dans les esprits), l’intolérance, le peuple influençable, l’Etat complice et qui cache les pièces à conviction de peur d’avoir à avouer leur faute. <o:p></o:p>
Cette histoire prend des proportions gigantesques.<o:p></o:p>
Elle sépare très distinctement la France et l’opinion publique en deux.<o:p></o:p>
D’une part, les défenseurs de la Justice et du Droit, nommés les dreyfusards qui regroupent les intellectuels dont Emile Zola, les juifs, les défenseurs de la Vérité et d’autre part, les attaquants, ceux qui intentent en justice, dissimulent des preuves, intimident les jurés, parce que ni l’Etat, ni l’Armée ne devrait jamais avoir à subir une remise en cause de leur intégrité.<o:p></o:p>
Nous sommes en 1898, la condamnation du capitaine Dreyfus pour haute trahison envers la France est confirmée. Zola s’insurge et écrit son fameux « J’accuse ! » au Président Félix Faure publié ensuite au journal L’Aurore.<o:p></o:p>
Les colères et basses attaques vont éclater. Zola sera condamné pour outrage.<o:p></o:p>
En 1906, le capitaine Dreyfus est enfin réhabilité, malheureusement, Zola n’aura pu voir cela de son vivant car il s’éteint en 1902 chez lui, accidentellement … peut-être.<o:p></o:p>
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Plus de 200 ans nous séparent de cet ouvrage et pourtant, j’ai l’étrange impression de lire un texte d’actualité.<o:p></o:p>
La peur d’exprimer son opinion différente de la majorité, la peur des représailles, la pression de l’Etat ou de nos employeurs (l’armée pour le cas de Dreyfus), la vague de haine collective à l’encontre de ces deux courageux protagonistes, ce besoin impérieux de créer un bouc émissaire, un exemple afin de dissuader les inconscients qui auraient aimé poursuivre cette lutte pour la Vérité.<o:p></o:p>
N’est-ce pas encore d’actualité ?<o:p></o:p>
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Ce livre nous inspire le courage de rester nous-mêmes, d’affirmer nos opinions, quitte à en payer le prix, la finalité en vaudra toujours la peine, pourvu qu’on ait essayé.<o:p></o:p>
Je finirai sur un dicton de Coluche qui résume à mon sens parfaitement cette histoire et tant d’autres :<o:p></o:p>
« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison »<o:p></o:p>
J’accuse ! et autres textes sur l’affaire Dreyfusest un document qui retrace parfaitement cette fameuse affaire.
Elle dénonce l’antisémitisme (Dreyfus est juif et le racisme est encore bien ancré dans les esprits), l’intolérance, le peuple influençable, l’Etat complice et qui cache les pièces à conviction de peur d’avoir à avouer leur faute.
Cette histoire prend des proportions gigantesques.
Elle sépare très distinctement la France et l’opinion publique en deux.
D’une part, les défenseurs de la Justice et du Droit, nommés les dreyfusards qui regroupent les intellectuels dont Emile Zola, les juifs, les défenseurs de la Vérité et d’autre part, les attaquants, ceux qui intentent en justice, dissimulent des preuves, intimident les jurés, parce que ni l’Etat, ni l’Armée ne devrait jamais avoir à subir une remise en cause de leur intégrité.
Nous sommes en 1898, la condamnation du capitaine Dreyfus pour haute trahison envers la France est confirmée. Zola s’insurge et écrit son fameux « J’accuse ! » au Président Félix Faure publié ensuite au journal L’Aurore.
Les colères et basses attaques vont éclater. Zola sera condamné pour outrage.
En 1906, le capitaine Dreyfus est enfin réhabilité, malheureusement, Zola n’aura pu voir cela de son vivant car il s’éteint en 1902 chez lui, accidentellement … peut-être.
Plus de 200 ans nous séparent de cet ouvrage et pourtant, j’ai l’étrange impression de lire un texte d’actualité.
La peur d’exprimer son opinion différente de la majorité, la peur des représailles, la pression de l’Etat ou de nos employeurs (l’armée pour le cas de Dreyfus), la vague de haine collective à l’encontre de ces deux courageux protagonistes, ce besoin impérieux de créer un bouc émissaire, un exemple afin de dissuader les inconscients qui auraient aimé poursuivre cette lutte pour la Vérité.
N’est-ce pas encore d’actualité ?
Ce livre nous inspire le courage de rester nous-mêmes, d’affirmer nos opinions, quitte à en payer le prix, la finalité en vaudra toujours la peine, pourvu qu’on ait essayé.
Je finirai sur un dicton de Coluche qui résume à mon sens parfaitement cette histoire et tant d’autres :
« Ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison »