-
Colère de Denis Marquet lu le 25/09/2011 :
Suspense et réalisme
Pages : 519
Prix public : 21,50€
Paru en : 2001
Edition : ALBIN MICHEL
Denis Marquet, jeune auteur français de science-fiction a sorti son premier roman Colère en 2001.
Tsunamis, épidémies sans précédent, modifications comportementales des animaux, mutations végétales, tout ceci n’a pas de sens et pourtant, la population se meurt …
Les grands premiers bouleversements ne touchent que les Etats-Unis d’Amérique, s’agit-il d’une attaque ennemie ? Il faut trouver un coupable mais sera-ce le bon ?
Alors qu’éminents scientifiques, grands pontes de l’armée, écologistes ainsi que le Président des Etats-Unis se réunissent pour trouver des solutions, la Terre va mal et les humains se meurent.
Comment éviter l’anéantissement total de la race humaine ? La Terre ne veut-elle plus de nous ?
Notre Terre mère, qui nous a fait naître, que nous avons maltraitée, exploitée, se vengerait-elle ?
Nos propres organismes nous attaquent et nous tuent. Les scientifiques doivent remettre en cause tout ce qu’ils croyaient savoir, l’Armée doit se faire à l’idée qu’il n’y a pas d’ennemis extérieurs, que l’Ennemi, c’est nous, l’Homme.
Seuls quelques personnages auront compris ce fait et seront en mesure d’accepter leur destin.
Mary est anthropologue, un voyage en forêt amazonienne la fera sortir grandie, Consciente.
David Barnes, de mère indienne, retrouvera ses sources pour mieux comprendre le message de la Terre.
Le colonel Bosman, faisant partie de la garde du Président, sera prêt à remettre en cause ses acquis, à se rebeller contre l’autorité qui cherche désespérément à mener une guerre, sans savoir contre qui.
Mais sera-ce suffisant pour éviter l’Apocalypse qui se profile ?
L’histoire, contée par Denis Marquet, nous présente différents personnages ayant des croyances différentes (christianisme, taoïste, indiens), chacun vivra les scènes apocalyptiques de façon très personnelle.
Ce roman est riche en information car il confronte mythes, religions et sciences et il est indéniable que l’auteur s’est longuement documenté sur ces sujets.
La faute : parce que presque chaque livre contient au moins une faute d’orthographe, de frappe ou de mot manquant, je me suis donnée comme mission de vous la/les trouver pour chacune de mes lectures, ainsi, vous pourrez le commenter à la condition que le livre ait été lu, cela va sans dire.
Page 132 : faute d’orthographe
page 176 : faute d’accord de genre
Page 319 : faute d’accord
Page 400 : faute de ponctuation ou mot en trop
votre commentaire -
A la sortie du n° 274 du Petit Vendômois de Septembre 2011, journal local au Loir-et-Cher www.lepetitvendomois.com), voici l'une de mes critiques éditée
J’en profite pour remercier vivement Alexandre et Maryline du Petit Vendômois pour leur soutien, leur confiance et leur investissement.
votre commentaire -
Les lois de la gravité de Jean Teulé lu le 06/09/2011 :
Histoire atypique et prenante
Pages : 139
Prix public : 5.32€
Paru en : octobre 2008
Edition : POCKET
Une femme d'une quarantaine d'années entre dans un commissariat pour s'accuser du meurtre de son mari.
Le lieutenant Pontoise, très à l'écoute malgré son manque de motivation à son travail, n'est pas convaincu que la condamnation lui soit salutaire et essaye de la convaincre de rentrer chez elle.
Mais la "meurtrière" (ainsi nommée dans le roman) n'en démord pas, elle veut purger sa peine, c'est à n'y rien comprendre.
L'affaire de la mort de son mari a été classée sans suite (cause du décès : suicide), il y a 9 ans et 364 jours. Demain, il y aura prescription alors que vient faire cette femme dans le commissariat ? elle a tu son crime tant d'années déjà, pourquoi veut-elle se faire condamner précisément maintenant ? et d'ailleurs, comment s'appelle-t-elle ?
Le lieutenant n'y comprend rien et va tout tenter pour l'empêcher de faire sa déposition. Après tout, elle a réussi le crime parfait, son mari était un homme violent et névrotique, pourquoi ne profite-t-elle pas de sa liberté retrouvée ?
Jean Teulé a créé dans ce roman une ambiance énigmatique et sombre (comme dans la plupart de ses romans). Une "meurtrière" attend la veille de la prescription pour se délivrer à la police, le lieutenant refuse de la condamner, voilà une situation bien atypique mais qu'en adviendra-t-il ?
2 commentaires -
Dôme - Roman 2 de Stephen King lu le 03/09/2011 :
Du Stephen comme on aime
Pages : 566
Prix public : 22€
Paru en : 2 mars 2011
Edition : ALBIN MICHEL
Dôme 2, là où tout est permis dans Chester’s Mill, là où l’enfermement rend fou, où les suicides et les meurtres ne se comptent même plus, où la folie des gens à la quête de pouvoir, d’électricité ou de nourriture devient effrayante.
Chester’s Mill, petite ville mitoyenne de Castle Rock est enfermée sous un gigantesque dôme transparent et qui semble invincible. Les habitants perdent pied, coupés du monde, sous la pollution, la chaleur, les émeutes et vols en tout genre fleurissent, la panique s’installe insidieusement et à la tête de toute cette pagaille, un homme : Big Jim Rennie.
Big Jim est le second conseiller de la ville, un homme violent, malhonnête, incapable de la moindre empathie qui a su dissimuler ses diverses magouilles en se cachant derrière le premier conseiller. Il est intelligent, autoritaire et semble toujours parvenir à ses fins. Mais enfermé sous le Dôme, les vérités éclateront-elles enfin ?
Il a su s’enrichir en faisant construire un énorme entrepôt de fabrication de drogue sur le dos du contribuable. Le Dôme est une bénédiction pour lui, il peut enfin contrôler toute la ville, éliminer les « intrus », recruter sa propre équipe de police …
Son fils Junior a un goût très prononcé pour la violence gratuite et père et fils vont collaborer pour répandre le mal dans cette ville déjà en sursis.
Un petit groupe de « résistants » dirigé par Dale Barbara, un ex-militaire, parviendra, entre autres, à organiser quelques excursions pour essayer de comprendre ce qu’est ce Dôme et ils finiront par tomber sur un objet bien énigmatique, peut-être la source de ce problème.
Stephen King a parfaitement su décrire cette situation d’enfermement, cette folie qui atteint les hommes comme en temps de guerre mais aussi les élans de générosité, d’entraide … il décrit également très bien leur situation oppressante, l’air qui vient à leur manquer, la pollution qui dénature les paysages environnants et rend les évènements encore plus effrayants.
Voilà encore un roman dans lequel on n’aimerait pas être, signé Stephen King, j’adore !
La faute : parce que presque chaque livre contient au moins une faute d’orthographe, de frappe ou de mot manquant, je me suis donnée comme mission de vous la/les trouver pour chacune de mes lectures, ainsi, vous pourrez le commenter à la condition que le livre ait été lu, cela va sans dire.
Pages 82, 127, 258, 366, 546 : faute d’accord de genre
Pages 175, 235, 533 : faute de frappe
Page 367 : faute d’orthographe
De l'édition ALBIN MICHEL
1 commentaire -
Vengeances de Philippe Djian lu le 14/08/2011 :
Décousu mais bien
Pages : 193
Prix public : 17.50€
Paru en : juin 2011
Edition : GALLIMARD
Vengeances est le premier Djian que je lis et le style m’est quelque peu déroutant. Il va à cent à l’heure, les actions sont très rapides, parfois décousues, il passe du coq à l’âne. Son ton est acide, ses personnages insensibles qui ne semblent plus attendre grand-chose de la vie. L’ambiance est pesante et glauque.
L’histoire met en relation 4 personnages principaux, 2 hommes, 2 femmes.
Marc, artiste de 45 ans très porté sur l’alcool, la drogue et le sexe, vient d’enterrer son fils Alex qui s’est tué d’une balle dans la tête. Lui, père absent, égoïste et fêtard, culpabilise d’avoir laissé son fils partir à la dérive sans n’avoir rien vu.
Heureusement, il est entouré de ses deux amis, Michel et Anne, ses amis d’enfance, Michel est devenu son agent, Anne était sa maitresse avant qu’elle ne se mette en couple avec Michel. Une tension sexuelle est toujours palpable mais ils se sont promis de ne jamais faire de coup bas à Michel.
Un soir, par une étrange coïncidence, Gloria entre en scène, la petite amie de son fils Alex et Marc va tenter de se racheter une conscience en proposant d’aider Gloria.
Le conflit générationnel commence. Gloria est froide et distante, elle rappelle régulièrement à Marc le père minable qu’il a été. Michel semble tomber sous le charme de cette jeune femme mystérieuse.
L’alcool coule à flots et les réactions des protagonistes sont parfois assez stupéfiantes, ils semblent tellement insensibles qu’ils en paraissent inhumains.
Le narrateur est souvent Marc mais Djian s’amuse parfois à créer un narrateur « neutre ».
On a parfois l’impression que l’auteur omet quelques passages, ce qui laisse un goût d’inachevé.
Malgré toutes ces tentatives pour nous embrouiller, je dois admettre que Djian a su me tenir en haleine et j’avais hâte d’aller plus loin dans le roman pour en savoir plus.
1 commentaire