• L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas (lu le 22/01/18)

    L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea de Romain Puertolas 

    Pages : 306
    Paru en :
    août 2013 

    Édition : LA DILETTANTE

    Prix public : 19,90 €

    Genre : aventure, comédie, fiction comique

     

    Ajatashatru Lavash « prononcez j’attache ta charrue, la vache » est un fakir indien, enfin plutôt illusionniste car de fakir, il n’a rien, même pas un lit à clous …

    Pour pallier à cette ineptie, tout son village se cotise pour qu’il se rende à Paris acquérir un modèle de lit clouté chez l’enseigne suédoise Ikea qui n’existe pas en Inde.

     

    Equipé d’un unique billet de 100€ imprimé sur une seule face, Ajatashatru devra user d’ingéniosité pour survivre dans la capitale sans dépenser son précieux faux butin ni se faire poursuivre auprès de ceux qu’il spolie, et décide de passer la nuit dans la confortable boutique suédoise en attendant la livraison de sa commande et son avion de retour.

    Malheureusement, c’est cette nuit qu’a été programmé le changement de décoration, c’est ainsi que Lavash se retrouve enfermé dans l’ancienne collection de l’armoire Ikea en route pour l’Angleterre à l’arrière d’un camion dans lequel sont également cachés des clandestins soudanais…son voyage ne fait alors que commencer.

     

    Evacué de l’Angleterre vers l’Espagne, puis en Italie (en voyage dans une malle Vuitton), en Libye (dans une cabine de montgolfière) pour revenir en France revoir la belle Marie, le fakir se répand au fil de ses aventures et découvertes. Décidé à arrêter ses menus larcins et petites arnaques, il se lance dans l’écriture d’un roman, s’éprend d’une jolie française et sympathise avec des réfugiés empathiques.

    Au départ, il devait acheter un lit dont il n’avait pas besoin, à l’arrivée, c’est un nouvel homme conscient et honnête que nous retrouvons.

     

    L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea est un roman d’aventures, de rencontres, de repenti, d’immigrés délaissés et acharnés, tout cela dans un enrobage d’humour fin et délicat. C’est un appel au voyage, à la découverte et aux remises en cause.

     

     


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  • En sacrifice à Moloch d’Asa Larsson (lu le 16/12/17)

     

     

    Pages : 444
    Paru en : Septembre 2017

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 21,90 €

    Genre : polar

     

    Tout débute dans le village de Kurravaara, en Laponie suédoise, où un ours défie les habitants en attaquant leurs chiens de chasse. Une traque commence alors et une fois l’ours débusqué et abattu, les chasseurs découvrent que ses derniers repas n’étaient pas que canins, des restes humains sont également présents dans son estomac.

     

    Sol-Britt est une jeune grand-mère à la réputation sulfureuse, elle s’occupe de son petit-fils Marcus dont sa mère ne veut plus. Un matin, elle est retrouvée morte dans son lit, transpercée de multiples coups de fourche. Toute sa famille a auparavant trouvé la mort dans d’étranges circonstances : renversé par un chauffard anonyme, assassiné, mangé par un ours … Se pourrait-il qu’il y ait une malédiction dans la famille ou de vieilles rancœurs persistantes dans ce petit village où les mémoires sont vivaces ?

    Marcus est retrouvé dans un abri, il semble avoir oublié l’attaque de sa grand-mère et la raison de sa fuite lors de cette lugubre nuit.

     

    Rebecka est magistrate dans le village de Kurravaara et Kristen est policier, ce sont eux qui ont trouvé le corps de Sol-Britt et hébergé Marcus. Anna-Maria Bella est également policière et s’occupe de l’enquête, son amie et collègue Rebecka vient de se faire évincer par l’opportuniste Carl von Post et Anna-Maria s’en veut de collaborer avec ce nouveau chef d’instruction vil, lâche et colérique.

     

    En 1914, HjalmarLundhohm est président de la mine du village, c’est un homme puissant, modeste et qui aime les femmes. L’arrivée de la nouvelle institutrice Elina va troubler Hjalmar qui sera rapidement charmé par sa beauté, sa jeunesse et son intelligence.

    Elina est la grand-mère de Sol-Britt, qui finit elle aussi assassinée.

     

    Toutes ces histoires vont se lier au fil du roman et des enquêtes, et révéler des gens mauvais, impitoyables mais également des gens empathiques et altruistes.

     

    En sacrifice à Moloch est un polar à la suédoise où chaque histoire est parallèle puis s’attache ensuite aux autres doucement, patiemment, gardant le lecteur en haleine.

    Merci mon amour d’avoir suivi ton instinct en m’offrant ce livre, la couverture t’a séduit et à moi le contenu ;-) ce qui me fait une auteure de plus à apprendre et découvrir…

     

     


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  • Le gang des dentiers fait sauter la banque de Catharina Ingelman - Sundberg (lu le 10/12/17)

     

    Le gang des dentiers fait sauter la banque de Catharina Ingelman - Sundberg

    Pages : 384
    Paru en : février 2016

    Édition : POCKET

    Prix public : 7,80€

    Genre : aventure, comédie

     

    Le gang des choristes est de retour et plus motivé que jamais à commettre quelques larcins pour s’assurer une douce fin de vie et faire des donations anonymes à ceux dans le besoin.

     

    Martha, Ana-Greta, Stina, le Génie et le Râteau sont octogénaires, amis, anciens choristes et jeunes malfrats à la fois.

    L’histoire reprend (voir Comment braquer une banque sans perdre son dentier) à Las Vegas où nos chers retraités ont décidé de voler un casino dont l’argent leur servira à acquérir une maison pour eux tous dans leur pays la Suède et dont le reste ira aux maisons de retraite, aux musées et aux policiers sous forme de dons.

    Au hasard de leurs rencontres, ils « gagnent » en prime des diamants fraîchement volés par des voyous avertis dont ils finissent par perdre la moitié du butin, comme à leur habitude…

    Il en sera de même pour leurs dons mystérieusement volatilisés.

     

    Nouveaux propriétaires d’une agréable demeure en bord de mer, ils sont voisins avec un gang de motards voyous qui essaient de se faire accepter dans le gang des HellsAngels. Il faudra à nos retraités être rusés et réactifs pour ne pas se faire voler, récupérer « leurs » biens et « leur » argent sans énerver leurs voisins suspicieux et peu scrupuleux.

    Mais le hasard fait bien les choses dans ce second tome et à travers de multiples péripéties et déconvenues, le gang des dentiers s’en sort indemne.

     

    Le gang des dentiers fait sauter la banque est une aventure riche en émotion et en rebondissement dont chaque personnage est attachant, où plusieurs histoires se cumulent et chacun contribue aux défis qu’ils se sont fixés.

    La suite à la lecture du troisième tome (Comment prendre le large sans perdre sa perruque !)

     

     


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  • L’appel du néant de Maxime Chattam (lu le 30/11/17)

      

    Pages : 516
    Paru en : novembre 2017

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 22,90€

    Genre : polar, thriller

     

    Ludivine Vancker, enquêtrice à la gendarmerie de Paris, héroïne de précédents romans de l’auteur, est récemment sur une affaire complexe. Un homme a été retrouvé sous les rails d’un métro, déchiqueté, précédemment lavé à la Javel, couvert d’ongles et de cheveux ne lui appartenant pas et avec une grosse quantité de drogue à ses côtés.

    Déjà mort quand il a été « déposé » sur les rails, Laurent Brach, la victime, était surveillé par la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) après avoir séjourné en prison et s’être brutalement converti à l’islam. Ludivine va devoir collaborer avec Marc Tellec de la DGSI pour tenter de percer ce meurtre à jour et voir s’il n’y a pas un lien quelconque avec des groupuscules extrémistes.

    En analysant les faits, Ludivine retrouve deux autres cas similaires de victimes passées sous les rails d’un métro alors qu’apparemment déjà mortes, violées et désinfectées.

    L’instinct de l’enquêtrice ne fait qu’un bond : on est face à un tueur en série.

    Mais ses convictions, ses intuitions et sa formation de profileuse vont attirer l’attention du tueur, c’est ainsi qu’elle se retrouve enfermée dans le noir, dans une petite pièce humide, à sa merci pendant que l’auteur retrace le fil de son enquête et de ses recherches.

     

    Celui qui séquestre notre enquêtrice, Anthony Brisson, n’est pas qu’un violeur tueur, il est également le tueur à gages d’un groupe de terroristes fichés et surveillés par la DGSI. Après plusieurs mouvements repérés par les enquêteurs, tout à coup, plus personne ne se fait remarquer, comme s’ils se cachaient avant une attaque imminente. La course contre la montre a commencé, il faut trouver les acteurs et déjouer le plan amorcé avant qu’il ne soit trop tard, d’autant plus que Noël approche et qu’un attentat ce jour symbolique pourrait être catastrophique pour les français…

     

    L’appel du néant est une double enquête avec de nombreux enjeux, dans un sujet actuel de lutte contre le terroriste et la terreur, où chaque seconde compte et la moindre négligence peut coûter très cher. Suspense, enquêtes mouvementées, pressions, tout se joue à peu de choses et le lecteur est gardé en haleine jusqu’à la dernière ligne.

     

     


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  • La sorcière de Camilla Läckberg (lu le 18/11/17)

     

    La sorcière de Camilla Läckberg

     

    Pages : 697
    Paru en : novembre 2017

    Édition : ACTES SUD

    Prix public : 24€

    Genre : polar

     

    La désormais célèbre journaliste Erica Falck projette d’écrire un nouveau livre sur le meurtre de la jeune Stella alors âgée de 4 ans, disparue 30 ans plus tôt, la ville de Fjällbacka n’a jamais oublié ces sombres moments. A l’époque, deux adolescentes Helen et Marie, s’étaient accusées puis rétractées. Le fin mot de cette enquête n’a jamais été trouvé.

     

    Malheureusement, l’affaire revient sous les projecteurs lorsque la petite Nea est également retrouvée morte, son corps caché au même endroit que là où gisait Stella, disparue de la même maison, elle aussi avait 4 ans…

    Pour dénouer ce flot de coïncidences étranges et expliquer ce crime odieux,  le lecteur voyage à travers différentes histoires.

    Tout d’abord, dans l’enquête du présent avec l’équipe de Patrick Hedström, Paula, Martin, Gosta et Mellberg avec l’aide précieuse d’Erica puis dans l’enquête du passé avec les histoires de Stella, d’Helen et Marie, ainsi qu’une histoire datant de 1671, période à laquelle la chasse aux sorcières a commencé en Suède, dans laquelle une jeune mère veuve se réfugie chez sa sœur récemment mariée qui ne parvient pas à enfanter et se retrouve domestique.

     

    Pour compléter le tout, des réfugiés syriens viennent de débarquer à Fjällbacka et attirent méfiance et rejet. En plus de ce qu’ils viennent de traverser, de fuir, des cadavres qu’ils ont laissé derrière eux, ils vont devoir apprendre la langue suédoise et s’intégrer dans un pays où ils ne sont pas bienvenus.

    Le meurtre de la petite Nea va faire ressortir le meilleur comme le pire des habitants de l’archipel mais aussi les secrets et les douleurs enfouis depuis trop longtemps.

    Quand toutes ces histoires se recoupent et se lient, tout s’enchaîne alors et l’instinct des enquêteurs est à présent primordial pour dénouer le vrai du faux.

     

    La sorcière est un polar où se lient sujets actuels et anciens, où les vies privées des personnages sont mouvementées et où les enquêtes font apparaître la vérité au fur et à mesure que la toile d’araignée se délie. L’auteur n’a pas son pareil pour tenir le lecteur en haleine et les transitions entre les différentes histoires augmentent le suspense d’une enquête bien ficelée.

     


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  • Depuis l’au-delà de Bernard Werber (lu le 23/10/17)

    Depuis l’au-delà de Bernard Werber

    Pages : 436
    Paru en : octobre 2017

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 22€

    Genre : science-fiction, science, ésotérisme

     

    Gabriel Wells est auteur de romans à suspense. Il se réveille un matin avec la première phrase de son futur roman « Qui m’a tué ? ». Tout à ses réflexions pour monter l’intrigue générale, le décor et les personnages, il croise Lucy Filipini, une jeune médium qui lui explique qu’il est actuellement entre la vie et la mort et que personne ne peut le voir ni l’entendre à part elle.

    Il meurt peu après et s’aperçoit qu’il a probablement été empoisonné en découvrant les taches sombres sur ses doigts. Après quelques maladresses, il parvient à passer un accord avec Lucy pour qu’elle essaye de trouver son assassin et Gabriel essayera en échange, de retrouver la trace de l’amour de Lucy, disparu depuis 9 ans.

    Les deux personnages vont s’apprendre, se raconter leurs passés et se venir en aide malgré leurs différences et le fait qu’ils ne soient pas dans le même monde.

     

    Gabriel retrouve dans l’au-delà son cher grand-père décédé Ignace Wells, ancien enquêteur de police qui va aider Gabriel dans ses recherches et qui l’a longtemps inspiré auparavant lors de ses écritures de roman en lui soufflant quelques idées et en l’encourageant.

    Au fil de leurs recherches, Lucy et Gabriel vont devoir affronter les âmes errantes, les phobies d’enfance, les critiques littéraires du monde des vivants et de celui de l’au-delà…

     

    Toujours agrémenté de passages de l’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu d’Edmond Wells, le grand oncle de Gabriel, chaque référence à un nouveau thème abordé est enrichie d’histoire et de science.

     

     

    Depuis l’au-delà est un roman novateur dans lequel l’auteur fait référence à ses idées sur la résurrection (voir la trilogie du Cycle des Dieux), à des moyens de communication avec l’au-delà (comme dans la trilogie des Fourmis pour dialoguer avec ces insectes eusociaux) et y a ajouté des craintes dans la vie d’un auteur (peut-être à connotations personnelles) qui rendent ce roman de fiction fluide et fidélisant. Avec de l’action dans le monde matériel et immatériel, quelques intrigues, de l’ésotérisme et des références scientifiques, on reconnait facilement la patte de l’auteur si agréable à lire.

     


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  • Une fois dans ma vie de Gilles Legardinier (lu le 17/10/17)

     

    Une fois dans ma vie de Gilles Legardinier

     Pages : 409

    Paru en : octobre 2017

    Édition : FLAMMARION

    Prix public : 19,90€

    Genre : comédie dramatique

     

    Eugénie, Juliette et Céline sont amies, avec des vies différentes, des âges différents, des situations familiales différentes.

    Eugénie est mariée à Victor et a deux enfants devenus adultes et autonomes, Eugénie se sent à présent vide et inutile.

    Céline est divorcée et maman d’un enfant, son ex mari refuse de payer la pension alimentaire et rend sa situation financière délicate. Elle entretient une relation avec un homme marié et attend désespérément qu’il tienne ses promesses et demande le divorce… ce qu’il ne fera probablement jamais.

    Juliette est la plus jeune : fougueuse, passionnée, belle et dynamique. Célibataire, elle cumule les aventures avec son coup de cœur du moment jusqu’à ce qu’elle rencontre le beau Loïc, garagiste viril et a priori indifférent aux charmes de Juliette, cette dernière s’en éprend de suite.

     

    Toutes partagent le même engouement pour le théâtre dans lequel elles s’investissent : gardiens, acteurs, danseurs, costumiers, ils se lient et se soutiennent mais la menace de destruction de cet historique théâtre va obliger tous ces artistes à se surpasser pour espérer sauver la bâtisse, distributeur inconditionnel de sensations fortes et d’imagination.

    Amis, collègues, concurrents, malgré toutes leurs différences et par la passion qui les unissent, c’est une famille qu’ils deviennent, dans les doutes, les peines, les joies et les consécrations.

     

    Une fois dans ma vie est un roman de vie, de liens, où les épreuves sont d’abord subies puis partagées et surmontées avec courage, où chaque étape de la vie apporte son lot de questionnements, où les personnages sont humains avec leur personnalité et leur originalité et où chacun comprend que le bonheur ne peut se savourer que quand il est partagé par les gens qu’on aime.

    Plein de sensibilité, d’émotions, de réalisme et d’humour, l’auteur ne cesse de m’épater dans sa compréhension de l’humain et notamment de la gent féminine.

    Merci mon amour de m’avoir offert ce fabuleux livre, je me suis régalée.

     

     


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  • Le charme discret de l’intestin de Giulia Enders (lu le 06/10/17)

    Pages : 335
    Paru en : avril 2015

    Édition : ACTES SUD

    Prix public : 21,80€

    Genre : scientifique, gastroentérologie

     

    Giulia Enders est une jeune docteure en gastroentérologie et s’interroge sur les rôles de l’intestin, réputé être notre second cerveau, mais que fait l’appareil digestif exactement ? quel est son rôle, quelles sont ses faiblesses et ses champs d’action ?

    Avec humour et dans des termes accessibles au grand public, la jeune docteure nous explique tout le cheminement digestif depuis l’ingestion d’un aliment à sa décomposition en plusieurs étapes sous forme de selles en passant par la sauvegarde des nutriments essentiels à notre santé.

    Elle enrichit également ses explications de conseils : comment éviter les intolérances alimentaires, les nausées, les migraines qui peuvent résulter d’allergies par exemple, comment bien aller à la selle, limiter les remontées acides et reflux gastriques… bref, comment écouter ce que son appareil digestif a à dire.

     

    De récentes études ont démontré par exemple que certaines dépressions ou états anxieux pouvaient trouver leur origine dans un intestin affaibli ou en carence, que ce dernier abrite plus d’un millier d’espèces de bactéries différentes qui représentent environ 80% de notre système immunitaire.

     

    Est-ce qu’une bactérie Helicobacter peut déclencher la maladie de Parkinson, est-ce que le germe toxoplasme peut conduire à des accidents ou des suicides, les probiotiques et prébiotiques sont-ils vraiment efficaces pour reconstruire la flore intestinale, les antibiotiques peuvent-ils être dangereux selon leur utilisation ?

    C’est à toutes ces questions que répond l’auteure, agrémentées d’illustrations ludiques faites par sa sœur : voyage au cœur de l’appareil digestif pour en comprendre toutes les complexités, les moyens d’expression, les besoins et les mécontentements.

     

     

    Le charme discret de l’intestin est à lire pour toute personne ne connaissant pas très bien son corps, les curieux, les malades du ventre, d’obésité ou qui souffrent d’allergies, de baisses de moral, de carences, d’anémies, d’eczéma … et désireux de savoir écouter leur deuxième cerveau pour mieux le satisfaire.

     


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  • Millénium 5 – La fille qui rendait coup pour coup de David Lagercrantz (lu le 29/09/17)

    Millénium 5 – La fille qui rendait coup pour coup de David Lagercrantz

     

    Pages : 399
    Paru en : septembre 2017

    Édition : ACTES SUD

    Prix public : 23€

    Genre : polar, scientifique

    Lisbeth Salander est en prison pour avoir sauver la vie d’un enfant tout en le mettant en danger (cf Millénium 4). Toujours discrète, elle y travaille sur la physique quantique, un sujet qui lui prend tout son temps. Mais la prison n’est pas aussi paisible qu’elle l’espérait et quand Lisbeth voit la jeune et belle Faria se faire régulièrement tourmenter, elle prend alors les choses en main, à sa façon.

     

    Pour ne rien arranger, son ancien tuteur Holger Palmgren, très respecté et mourant, vient lui rendre visite en prison pour lui parler d’un vieux dossier sur les expériences qu’elle a subies en hôpital psychiatrique durant son enfance dont des compléments ont récemment été portés à leur connaissance.

    Il semblerait que Lisbeth n’ait pas été la seule victime du Dr Teleborian (voir précédents tomes) et faisait partie d’un programme expérimental.

    Il n’en fallait pas plus pour raviver les flammes de sa colère.

     

    Mikaël Blomkvist, le célèbre journaliste du magazine Millénium et l’ami fidèle de Lisbeth, décide de l’aider dans ses recherches et de se renseigner sur Leo Manneheimer dont le nom a été associé au programme d’expérimentation.

     

    A travers ces différentes enquêtes, nous apprenons le passé de Faria, emprisonnée chez elle jusqu’à son mariage forcé, de Leo, un enfant surdoué qui a ensuite dû reprendre les rennes de la société familiale sans grand enthousiasme et également sur le passé de Lisbeth étant enfant et soumise aux vices de ses psychiatres.

    Toutes ces affaires se lient et se croisent car le programme impliquait de séparer des jumeaux, de les places dans des familles d’adoption complètement opposées et de vérifier leurs évolutions, caractères, facilités … jusqu’à ce que le programme implique encore plus de sacrifices…

     

     

    La fille qui rendait coup pour coup est un thriller politique, social et scientifique, où les excès et dérives peuvent être extrêmes, où la vengeance est compréhensible et salutaire, où les alliances et la confiance sont des alliés et encore une fois, où Lisbeth peut enfin faire entendre sa voix et faire justice, à elle ainsi qu’aux opprimés qu’elle défend. 


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  • Un train en hiver de Caroline Moorehead (lu le 21/09/17)

     

     

    Pages : 509
    Paru en : janvier 2016

    Édition : POCKET

    Prix public : 8€

    Genre : historique, guerre

     

    Tout commence lorsque la France est occupée par les allemands en juin 1940. Beaucoup d’hommes réputés communistes ou juifs sont arrêtés, les femmes entrent alors dans la Resistance. Le mouvement est d’abord initié par les communistes mais face aux restrictions que subissent les occupés, de nombreux français s’engagent pour contrer les actions de l’ennemi.

    Les représailles ne se font pas attendre, de nombreux prisonniers seront exécutés sans sommation ni jugement.

     

    Dès l’été 1941, la France « coopérative » arrête des milliers de juifs, torture des centaines de résistants, pactise avec certains pour faire tomber le réseau complet. C’est ainsi que 230 femmes engagées et dénoncées sont arrêtées et enfermées à Romainville (région parisienne) dans la cellule mitoyenne de leurs maris qui attendent leur exécution.

    Sans nouvelles de leurs enfants, croisant leurs conjoints usés et défigurés, ces femmes courageuses vont s’unir, s’apprendre et même se distraire afin que personne ne se laisse mourir.

     

    Le matin du 24 janvier 1943, toutes ces femmes montent à bord de wagons à bestiaux qui les emmènent au camp d’Auschwitz.

    Les violences arbitraires, le froid, la faim, la soif, la dureté des travaux forcés, les puces, le typhus, les chambres à gaz … les voici transportées au cœur de l’horreur où peu survivront…

     

    Au début de l’an 1944, les survivantes françaises sont déportées à Ravensbrück, en Allemagne. Dans des couchettes sans matelas ni draps, sans chauffage ni eau courante, elles vont devoir à nouveau se serrer les coudes pour ne pas sombrer, lutter contre les maladies, les infections, la faim, le froid et les coups. Alors que les Alliés gagnent batailles et terrain, les allemands sont nerveux, les ordres reçus deviennent ambigus ou contradictoires. Les françaises craignent d’être tuées afin qu’il ne reste aucun témoin des horreurs qu’elles ont vues et vécues.

     

    Très peu d’entre elles verront la Libération, ce jour où la Croix-Rouge les emmènera loin de ce cauchemar et les ramènera chez eux, où peu de famille les attendent, faute de survivants.

    Leur retour à la vie « réelle » leur sera un choc : l’état du pays dévasté, les nouvelles de leurs proches décédés, la solitude loin de leurs amies, le silence de leurs épreuves endurées et la sensation persistante d’avoir subi pour rien …

     

     

    Un train en hiver est un hommage à ces femmes courageuses, aimantes et résistantes (dans tous les sens du terme) mais c’est aussi la mémoire d’une bien triste époque encore très proche.


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