• Tout un été sans facebook de Romain Puértolas (lu le 29/09/19) 

    Tout un été sans facebook de Romain Puèrtolas

     

     

    Pages : 380

    Paru en : mai 2017

    Édition : LA DILETTANTE

    Prix public : 22 €

    Genre : polar, comédie

     

    Agatha Crispies est une femme lieutenant noire et obèse dans un petit patelin du Colorado nommé modestement New-York : une ville où racisme, préjugés et ennui vont bon train.

    Pour la première fois depuis qu’elle a été mutée de New-York à New-York, Colorado, elle entend parler d’un meurtre dans une autre juridiction et se l’approprie, espérant casser son quotidien où les seules activités du poste sont lecture, tricot et fléchettes.

    Son supérieur, le second afro américain de la ville, l’encourage vivement à prendre cette affaire en main, à trouver le coupable et leur décrocher une promotion qui les fera retourner dans une grande ville, où les téléphones portables et internet ne sont pas des légendes.

     

    Par « chance » pour Agatha, les meurtres vont se succéder et c’est avec beaucoup d’humour que la laborieuse enquête commence, avec une lieutenant peu concentrée et adorablement ridicule parfois. « Aidée » du shérif Mc Donald, (alias McDo ou McDrive, ce qui l’agace prodigieusement),  à l’imperméable éternel hiver comme été, Crispies cherche avec entrain des liens entre les crimes plus farfelus les uns que les autres en oubliant les plus flagrants, souvent déconcentrée par son addiction aux donuts, son club de lecture au commissariat (qui ne fait pas d’adhérents) et son manque de motivation à rédiger les procès verbaux liés à ses recherches.

     

    Toutefois très cultivée sur la littérature, elle compare chaque scène de crime à un roman, décrit avec amour et enthousiasme le fait de lire un livre, de s’ouvrir au monde, d’oublier les préjugés, elle en devient communicative et éveille la curiosité de ceux qui l’écoutent. Son nom d’ailleurs est une invitation à la lecture d’Agatha Christie.

    Tel l’inspecteur Gadget, on ne peut que supposer qu’elle trouvera le coupable, mais peut-être de façon fortuite…

     

    Tout un été sans facebook est un roman plein d’humour, de situations cocasses, une enquête policière à première vue pas très sérieuse, et une histoire d’amour de la littérature et de donuts. C’est un moment de pure détente que l’auteur propose et je vous invite à vous plonger dans son monde burlesque.

     


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  • L’écorchée de Donato Carrisi (lu le 28/09/19)

     

     

    Pages : 517

    Paru en : septembre 2014

    Édition : LE LIVRE DE POCHE

    Prix public : 7,90 €

    Genre : polar, thriller

     

    La suite du roman Le chuchoteur est enfin là, Mila Vasquez est policière et enquêtrice, sept ans après avoir affronté le Chuchoteur, elle travaille à présent aux Limbes, le département des personnes disparues et s’attaque à une nouvelle enquête qui lui rappelle, par bien des aspects, sa dernière dans le premier roman de Carrisi.

    Tout commence par le massacre d’une famille dont seul le petit garçon est laissé en vie et permet d’identifier le meurtrier : Roger Valin, un homme disparu depuis 17 ans.

    D’autres attaques, meurtres et suicides succèderont et toutes mèneront à des personnes disparues de longue date, que Mila et ses collègues ne cessaient de chercher.

    Comment se fait-il que des disparus réapparaissent et tuent ? Quels sont leurs mobiles ou liens avec les victimes qui auraient échappé à la police ?

    Sur les conseils de son capitaine et ami Stephanopoulos, et contre l’avis de la haute hiérarchie, Mila fait appel à l’agent spécial Simon Berish, mis au placard depuis des années et rejeté de ses collègues pour une histoire obscure, expert en interrogatoire et qui s’intéresse à l’anthropologie, il peut s’avérer être d’une grande aide car il a travaillé sur l’affaire du Maître de la nuit ou l’Enchanteur des rêves, personnage inventé par les médias il y a 20 ans, lors d’une grosse vague de disparations suspectes dont la scène était toujours accompagnée d’une boîte de somnifères. Ces mêmes disparus qui aujourd’hui refont surface …

     

    L’écorchée est une enquête complexe où les disparus deviennent tueurs sans mobile apparent, où Mila doit lutter avec ses démons pour voir l’affaire dans son ensemble et où le plus dur sera de trouver le noyau commun à cette vague de meurtres et surtout le mobile.

    Quand le passé se mélange au présent, nul n’en sort sans séquelle…


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  • Et le mal viendra de Jérôme Camut et Nathalie Hug (lu le 07/09/19)

    Et le mal viendra de Jérôme Camut et Nathalie Hug 

    Pages : 551

    Paru en : février 2019

    Édition : FLEUVE EDITIONS

    Prix public : 19,90 €

    Genre : polar, thriller, écoterrorisme

     

    L’histoire se déroule entre 2016 et 2028, à la suite d’Islanova (précédent roman du couple), Morgan Scali était à la tête d’une armée initialement pacifiste qui avait pour but de dénoncer l’inaction climatique et la surconsommation du peuple occidental. Malheureusement pas ou peu écouté, il devient au fil des ans beaucoup moins pacifiste et est aujourd’hui fiché parmi les terroristes les plus dangereux du pays.

    Pourtant, en 2016, il était un homme bon, luttait contre le braconnage et aidait les populations démunies. Tout a commencé en République Démocratique du Congo (RDC), quand il a fui Paris et le trop douloureux souvenir de l’assassinat de sa femme au Bataclan, emportant ses deux enfants avec lui, prêt à sauver le monde, comme l’avait rêvé sa chère et tendre disparue.

     

    C’est quand le capitaine Julian Stark se met à sa traque en 2026 qu’on apprend petit à petit les raisons du changement de comportement de Morgan. La fille de Julian, Charlie, s’est engagée dans l’armée de Scali et il n’a plus de nouvelles, Julian en fait donc une affaire plus que personnelle. La mère de Charlie est docteur et sillonne le monde depuis de nombreuses années pour aider les populations en souffrance, elle rencontre Morgan en RDC et s’associe à lui.

    Avec l’aide de Sookie Castel (voir trilogie W3), Julian va tenter de mieux comprendre la haine que Morgan lui nourrit depuis ce terrible soir de novembre 2015 à Paris, de déjouer à temps leur prochain attentat qui, semble-t-il, pourrait tuer de nombreux enfants et de retrouver sa fille.

     

    Et le mal viendra est l’histoire d’Islanova (voir roman du même nom), la montée de l’écoterrorisme par un homme convaincu et engagé, qui s’est finalement converti à la violence pour se faire entendre, vu par Julian Stark, le flic dont la fille a été embrigadée par le mouvement, devenue aigrie et extrême.

    C’est la vision d’un homme de justice « légale » face à celle d’un homme de justice mondiale, un beau face à face entre deux hommes complètement différents et pourtant tellement liées et à la même éthique.

    Qu’adviendra-t-il de nous une fois toutes nos ressources naturelles épuisées ? les africains meurent par centaines chaque jour de l’insalubrité de l’eau, du manque de nourriture … nous fermons les yeux mais quand ça nous arrivera aussi, que nous aurons « les yeux grands ouverts » (voir le Manifeste pour la vie de Morgan Scali en épilogue), comment allons-nous gérer ces épreuves dans un monde devenu si individualiste ? Les questions sont dérangeantes mais peu dénuées de sens, Et le mal viendra lance le débat à travers ces deux protagonistes forts de caractère et de convictions personnelles.


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    Un an dans la vie d’une forêt de David G. Haskell (lu le 19/08/19)

     

    Un an dans la vie d’une forêt de David G. Haskell 

     

    Pages : 334

     

    Paru en : mars 2016

     

    Édition : LIBRES CHAMPS

     

    Prix public : 9 €

     

    Genre : documentaire animalier et forestier

     

    Le biologiste David Haskell s’est lancé le défi de passer 1 an à observer un mètre carré de forêt, au milieu des Appalaches, dans le Tennessee, et à relater le fruit de ses observations.

     

    Il commence le 1er janvier et observe les arbres qui craquent, les mésanges qui chassent grâce à leur vue perçante, les lichens qui envahissent la forêt, nés d’une symbiose entre un champignon et une algue, les nématomorphes, ces vers invasifs et tueurs qui se rétractent et se cachent en attendant d’être avalés par un grillon pour ensuite coloniser son intestin…

     

    A travers ses observations, il complète son récit d’explications telles que l’adaptation des fleurs pour attirer les pollinisateurs, les conflits entre frères et sœurs abeilles et leur organisation au sein de la ruche…

     

    A l’arrivée des beaux jours, il observe le mode de reproduction des arbres, la joyeuse mélodie des oiseaux au lever du soleil, la gourmandise des papillons pour le sel qu’ils offrent à leur promise (la sueur humaine faisant l’affaire), la recherche de calcium pour les oiselles en âge de se reproduire et de pondre, le moyen des tiques pour se sustenter …

     

     

     

    Avec son regard admiratif de la nature, la faune et la flore, son aspect scientifique de biologiste, ses connaissances en botanique, David Haskell nous transmet sa passion, son sens de l’observation, au fil des saisons, de jour comme de nuit, dans un milieu à la fois impitoyable et débordant d’amour, il tente de reste le plus objectif possible sans jamais interférer avec les lois de la nature.

     

     

     

    Un an dans la vie d’une forêt est un bel et riche retour d’expérience d’un homme observateur, curieux et amoureux de nature, dans un endroit où l’homme n’est pas le bienvenu, à moins d’être très très discret.

     

     


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  • L’outsider de Stephen King (lu le 29/07/19)

    L’outsider de Stephen King

    Pages : 570

    Paru en : février 2019

    Édition : ALBON MICHEL

    Prix public : 24,90 €

    Genre : polar, thriller fantastique

     

     

    Terry Maitland, surnommé Coach T. est très populaire dans sa ville, professeur d’anglais et entraîneur de baseball et de basketball, il connaît presque tous les parents et enfants de Flint City. Marié à Marcy et père de deux charmantes fillettes, sa vie bascule violemment quand il est interpellé en plein match et embarqué par la police pour une garde à vue intense.

     

    Plus tôt dans la semaine, le corps d’un petit garçon, Frank Peterson est retrouvé sauvagement mutilé, violé avec une branche, le visage ensanglanté, le cou partiellement arraché…

    Les empreintes de Terry sont retrouvées sur le corps du pauvre Frank, divers témoins disent l’avoir vu le soir du meurtre recouvert de sang. Pour la police judiciaire, cela ne fait pas de doute et quand l’inspecteur Ralph Anderson doit organiser l’interpellation, il décide, empli de colère, de rage et de peur (car son fils aussi a été entraîné par Coach T.), de le faire à la vue de tous, en plein match de baseball, devant ses élèves, ses amis, ses collègues et sa famille…

     

    L’enquête est presque trop facile, pourtant, au cours de l’interrogatoire, l’inspecteur Anderson va découvrir que Terry n’était pas à Flint City au moment du meurtre mais à Cap City avec ses collègues pour une conférence que plusieurs témoins peuvent confirmer ainsi qu’un enregistrement vidéo.

    Malheureusement, la ville terrorisée par cet acte atroce ne tarde pas à accuser Coach T. et Terry qui se fait tuer dès le lendemain au pied du tribunal où il se rendait pour la lecture de son acte d’accusation.

     

    Cette affaire aurait pu s’arrêter là et être classée mais trop d’éléments sont contradictoires et malgré le congé imposé de l’inspecteur Anderson suite à la mort de Terry, ce dernier va essayer de faire la lumière sur cette bien étrange affaire où le principal suspect a été tué et était apparemment doté du don d’ubiquité mais la vérité est tout autre et aura bien du mal à passer...

     

    L’histoire se déroule du 14 au 27 juillet, en très peu de temps et pourtant, ce sera très mouvementé pour les protagonistes auxquels se joint Holly Gibney, la fameuse enquêtrice de Mr Mercedes (roman de Stephen King) entre autres.

     

    L’outsider est un thriller très prenant, mêlant suspense, terreur et surréalisme, méchanceté, bêtise et déni, innocents meurtris contre monstre sanguinaire.

    Dans la lignée de ses derniers livres, où le suspense monte en flèche, je confirme que le King reste le King 


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  • Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano (lu le 01/07/19)

    Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une de Raphaëlle Giordano 

    Pages : 252

    Paru en : novembre 2018

    Édition : POCKET

    Prix public : 9,99 €

    Genre : développement personnel, roman

     

    Camille a bientôt 40 ans, mariée à Sébastien qui la délaisse, ils ont un fils Adrien très mûr pour son âge. Lassée par son travail, complexée par quelques kilos superflus, Camille se laisse aller et souffre de son immobilisme. Sa rencontre fortuite avec Claude, routinologue de métier, va changer sa vie et celle des siens.

    Petit à petit, Claude va lui apprendre à prendre soin d’elle, à s’apaiser tout en s’affirmant, à s’aimer progressivement et à savourer chaque petit moment de sa vie pour la reprendre en main, sans turbulence.

    Etape après étape, Camille va enfin enlever sa chrysalide pour devenir papillon. Elle va devoir bousculer ses habitudes, faire des exercices sur elle, ses attentes, ses petits plaisirs, ses réussites, ses peurs, ses échecs, ses rancœurs et ses bêtes noires.

    C’est une mère, une conjointe, une femme active et motivée, aimant les défis et à l’affût de changements salutaires, les missions que Claude lui soumettra l’agaceront de prime abord, puis l’amuseront pour finalement l’éblouir et l’épanouir.

     

    Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une est un roman de développement personnel pour Camille et tout lecteur à la recherche du positif, du zen et de l’acceptation de soi, libre à chacun ensuite d’en emprunter le chemin.

    L’auteure, pour ce premier romain, aborde un sujet qui la touche : l’art de transformer sa vie pour une quête de bien-être et de bonheur. Un récapitulatif de petits conseils clôture ce riche ouvrage.

     


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  • Divine vengeance de Francesco Muzzopappa (lu le 17/06/19)

    Divine vengeance de Francesco Muzzopappa 

    Pages : 252

    Paru en : mars 2019

    Édition : J’AI LU

    Prix public : 7,40 €

    Genre : humour, vengeance comique

     

    Leo a moins de trente ans, il est gardien de musée, et est très épris de sa copine André avec qui il sort depuis plus de deux ans. André est très catholique et chaste, Léo s’adapte et respecte. Les parents d’André sont odieux avec leur gendre, Léo s’adapte et se montre compréhensif. Quand il décide que le moment de demander sa main à André est venu, il part lui acheter une bague et attend patiemment chez elle qu’elle débauche jusqu’à ce que des bruits suspects en provenance de la chambre de sa chère lui fassent découvrir sa belle chevauchant le fougueux et beau voisin alors là, Léo ne s’adapte plus.

     

    C’est avec beaucoup d’humour et de ridicule que Leo va fomenter sa divine vengeance, son fameux PVEV (Plan Viril et Vengeur ah ahah). Puisqu’avoir respecté les commandements du Seigneur ne lui a apporté que de la honte et des désillusions, il décide de prendre sa revanche sur Dieu, André, ses beaux-parents et sur la vie.

     

    Divine vengeance est un roman humoristique, léger, décalé et déjanté, idéal pour se changer les idées.


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  • Luca de Franck Thilliez (lu le 08/06/19)

    Luca de Franck Thilliez 

    Pages : 550

    Paru en : mai 2019

    Édition : FLEUVE NOIR

    Prix public : 22,90 €

    Genre : thriller

     

    Bertrand Lesage a 40 ans, marié à Hélène qui ne peut avoir d’enfants, le couple décide d’outrepasser les lois et de faire appel à une mère porteuse. Presqu’un an et demi plus tard, Bertrand se fait kidnapper et se retrouve enfermé dans un container en compagnie de Florence, une informaticienne de 27 ans, sans aucun lien apparent avec Bertrand …

     

    En parallèle, la PJ de Paris, dont Franck Sharko, Lucie Hennebelle et Nicolas Bellanger sont sur l’affaire d’un meurtre particulièrement violent : un homme est retrouvé nu semi enterré en forêt, éventré, déchiqueté et défiguré. Le corps porte une puce électronique et un tatouage étrange « 7/11/2017 17H02 ». Or, la veille, le 07/11/2017, un homme s’est présenté au poste de police pour remettre une lettre et est mort de suite, les yeux injectés de sang, il était 17H02 précisément et la lettre prédisait que l’homme qui la distribuerait mourrait à 17H02 … un lien sur un site complète le contenu de la lettre et va encore obscurcir l’énigme.

     

    La traque commence, le site de celui qui se fait appeler l’Ange du Futur démontre que Florence et Bertrand font partie de ses proies, sa perversité et son jeu avec la police prouvent combien l’Ange est intelligent et calculateur. Il semble pouvoir prédire les catastrophes à venir, s’insurge du monde artificiel et assisté dans lequel nous vivons et détient la vie de ses deux kidnappés filmés en permanent entre ses mains. Une course contre la montre s’engage.

     

    Manipulations génétiques, amputations, traitement et exploitation des Big Data, surveillance, snuff movies, combats de chiens, meurtres, l’Ange du Futur ne laisse rien au hasard, au grand dam des enquêteurs qui se confondent entre toutes ces pistes variées et à première vue sans lien.

     

    Luca est un thriller haletant et angoissant, à la manière des séries Back Mirror, ce roman d’anticipation pessimiste fait froid dans le dos, le fil de l’enquête est très prenant et emmène le lecteur loin dans les profondes noirceurs de l’homme et ses besoins de maîtriser le monde et ses congénères.


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  • La cage dorée de Camilla Läckberg (lu le 22/04/19)

    La cage dorée de Camilla Läckberg

    Pages : 341

    Paru en : avril 2019

    Édition : ACTES SUD

    Prix public : 22,80 €

    Genre : thriller

     

    Faye a passé son bac et décide de quitter la ville où elle vit car le passé y est trop difficile, les regards et les méchancetés également, aussi part-elle s’installer à Stockholm pour poursuivre ses études et trouver un travail d’appoint pour se loger. Acceptée à l’école Supérieure de Commerce, elle y rencontre Chris, une fille libérée, extrêmement intelligente, drôle et franche, elles s’apprécient au premier regard.

    En parallèle, nous faisons la connaissance de la Faye actuelle, mariée à Jack Adelheim, l’un des hommes les plus riches et les plus puissants de Suède et malgré le fait qu’elle soit entourée de nombreux envieux, Faye ne voit jamais son mari, il ne la touche plus ni ne lui parle. Faye tente tout pour le soutenir et éviter qu’elle ne soit un poids pour Jack mais il faut se rendre à l’évidence, il ne la supporte plus…

    Indifférence, humiliations, tromperies, tel est le quotidien de Faye, prisonnière de sa cage dorée… jusqu’au jour où elle trouve Jack dans leur lit avec une autre femme et qu’il ordonne à Faye de quitter leur maison et de sortir de sa vie.

     

    Laissée sans le sou, abandonnée, trahie et humiliée, Faye fomente alors une vengeance dont Jack ne devrait pas se relever.

    Son passé remonte à sa mémoire, sa mère disparue, son père en prison, son frère suicidé, elle se basera sur sa colère d’antan pour avoir sa revanche sur les hommes, et notamment sur Jack pour qui elle s’est sacrifiée durant trop d’années.

     

    La cage dorée dénonce à nouveau le traitement des femmes en Suède et dans le monde, trompées, frappées, violées, enfermées dans une cuisine ou dans une cage en or, le traitement est le même et la conclusion amère.

    Faye décide d’y mettre le holà et convie plusieurs femmes de pouvoir à sa cause et dans son plan, la chute de Jack symbolisera la chute des hommes en général, une belle histoire émouvante, humaine, d’amour et de désillusion dans laquelle les femmes ne sont pas que des marionnettes ou des faire-valoir.

     


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  • Je m’en tape et j’assume d’Alexandra Reinwarth (lu le 12/04/19)

     

    Je m’en tape et j’assume d’Alexandra Reinwarth 

    Pages : 214

    Paru en : janvier 2019

    Édition : MARABOUT

    Prix public : 15,90 €

    Genre : développement personnel

     

    Avec beaucoup d’humour, l’auteure nous raconte ses expériences de vie et ses conclusions.

    Parce qu’aujourd’hui, on veut tout bien faire, être bien vus, appréciés, qu’on se force à être constamment souriants et disponibles, d’humeur égale, volontaire, présents et fiables, la charge mentale et le temps pour soi ou sa famille subissent toutes ces pressions dont la plupart sont inutiles.

    Groupé en différents thèmes : famille, travail, amis, connaissances, amour, parentalité, chaque instant de vie est sujet à pressions et déceptions.

    Quand des amis veulent un coup de main pour un déménagement alors qu’on n’est pas disponible, quand la famille nous harcèle sur l’état de notre vie sentimentale, quand le travail impose des afterworks pour l’intégration, quand l’entourage diffuse ses conseils divers, variés et farfelus sur la façon d’être parents … Alexandra Reinwarth trouve la parade pour dire de façon convenable : Je m’en tape !

    Elle offre ainsi des solutions pour se libérer de la pression sociale inutile et pesante, pour profiter de soi et ne plus se sentir obligé de faire des choses qu’on ne veut pas faire, elle ouvre une porte au lâcher prise et conseille : Donnez la priorité à ce qui vous rend vraiment heureux !

     

    Je m’en tape et j’assume est un livre de développement personnel non moralisateur, sur le ton de l’humour, au travers des expériences personnelles de l’auteure qui nous fait part de ses conclusions face à chaque situation qui pourrait vite s’engrainer si on n’apprend pas à dire avec tact et respect : Je m’en tape !


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