• Miracle dans les Andes de Nando Parrado (lu le 22/03/19)

     

    Miracle dans les Andes de Nando Parrado 

    Pages : 352

    Paru en : novembre 2007

    Édition : GRASSET

    Prix public : 24,90 €

    Genre : drame, vécu, survie

     

    Quand Nando se réveille, il est dans l’avion qui emmène son équipe de rugby vers le Chili pour y jouer un match amical, il a froid et apprend qu’il est resté inconscient trois jours durant. Leur avion s’est écrasé au beau milieu de la cordillère des Andes, la chaîne montagneuse la plus longue du monde, sa mère est morte sur le coup et sa sœur est entre la vie et la mort, le réveil est violent.

    C’est un vendredi 13 novembre 1972 que l’équipe, des supporters et de la famille embarquent alors que les conditions météorologiques sont aléatoires, que les trous d’air chaud sont imprévisibles et les montagnes extrêmement hautes, une dépression trop forte a fait chuter l’avion qui s’est heurté à une montagne puis s’est écrasé. Tous se retrouvent brutalement dans un environnement où la neige, le froid, l’exposition au vent et aux tempêtes deviendra rapidement leur quotidien dans cette région hostile, où ils n’ont rien pour se prémunir du froid ni de vivres.

     

    Au prix d’efforts surhumains, de concessions, de courage extraordinaire et de cohésion, la plupart survivront, en se réchauffant chaque nuit mutuellement, en se soignant les uns les autres, en priant pour tous et en mangeant la chair des trépassés, ils parviennent à survivre aux éléments qui se déchaînent, à cette nature impitoyable et même à retrouver quelques forces pour tenter d’escalader la montagne devant eux qui ne devrait pas être loin de la frontière du Chili, en théorie…

     

    Après avoir appris par radio que les recherches de leur avion n’étaient pas poursuivies puis après plusieurs expéditions infructueuses, les survivants voient leur moral chuter, leur santé décliner mais chacun va contribuer à des moments charnières à ce que l’équipe ne baisse pas les bras et continue leurs expéditions à la recherche de secours.

     

    Au bout de 2 mois passés dans les Andes, une fois le printemps arrivé, Nando et Canessa décident de partir à nouveau dans l’espoir de trouver de la vie.

    Au terme d’une longue, laborieuse et dangereuse ascension de 9 jours, Nando et Canessa parviennent enfin aux portes du Chili, épuisés, inquiets pour leurs amis restés dans l’avion, affaiblis après avoir parcouru plus de 110 km à pied en haute montagne.

     

    Miracle dans les Andes est l’histoire des Survivants écrite par Nando Parrado, l’un des rescapés. Sa version est plus personnelle que celle de Piers Paul Read et plus philosophique. Cette rude expérience a grandi les survivants, leur a fait savourer la vie plus intensément et a créé des liens amicaux, familiaux et spirituels intenses et inébranlables. C’est une belle leçon de vie et surtout de survie face à la résistance du corps devant l’adversité.


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  • L’ange de Marchmont Hall de Lucinda Riley (lu le 14/03/19)

    L’ange de Marchmont Hall de Lucinda Riley 

    Pages : 710
    Paru en : novembre 2018

    Édition : CHARLESTON POCHE

    Prix public : 9,50 €

    Genre : comédie dramatique familial

     

    Greta est une grand-mère qui a perdu la mémoire à la suite d’un accident suivi d’un long coma survenu il y a plus de vingt ans. Depuis, elle ne se souvient de rien au sujet de sa vie passée. Son ami de toujours, David Marchmont décide de l’emmener pour noël 1985 au domaine dans lequel Greta a connu son mari et eu sa fille Cheska, dans l’espoir de raviver ses souvenirs. Au cours d’une promenade, Greta voit une tombe dissimulée dont l’épitaphe sur la stèle indique clairement qu’il s’agit de son fils. Le choc est brutal mais son passé lui revient enfin.

     

    Juste après la guerre en octobre 1945 à Londres, la belle et jeune Greta Simpson est danseuse au Windmill, un bar cabaret. Elle fait la rencontre de Max, un officier américain qui la charme et la demande en mariage pour qu’ils partent vivre en Amérique. Greta se donne à lui mais quand Max apprend par hasard que sa fiancée est danseuse, pour lui qui est si prude, c’en est trop, il repart dans son pays sans donner la moindre nouvelle.

    Greta se retrouve seule, enceinte, célibataire et décide de fuir Londres, grâce à son ami comédien David qui lui propose d’aller vivre sur sa propriété à Marchmont Hall. Elle y rencontrera Owen, l’oncle de David, de trente ans son ainé, qui l’accepte sous son toit malgré son état et la demande même en mariage. Greta ne manquera de rien, elle aura une vie décente et Owen aura un fils et une fille, même s’ils ne sont pas de lui, elle accepte donc sa demande.

     

    Alors que leur mariage est paisible quoique platonique, Owen ne vit que pour son fils fragile Jonny qui malheureusement mourra d’une pneumonie à l’âge de trois ans. Owen ne s’en remettra pas et sombrera dans l’alcool et la dépression. Greta, impuissante, décidera de le quitter en emportant sa fille Cheska et reviendra vivre à Londres.

    La vie de Greta, de sa fille Cheska devenue actrice dès l’âge de quatre ans puis de sa petite fille Ava défilent. Greta retrouve la mémoire petit à petit, recolle les morceaux de sa vie tortueuse et du passé sombre de sa famille.

     

    L’ange de Marchmont Hall relate l’histoire d’une famille, avec ses peines, ses rancœurs, ses conflits d’intérêt, ses deuils, ses erreurs, ses actes manqués, ses soutiens, ses partages, ses amours … Une belle histoire écrite par une belle conteuse, de 1945 à 1985, l’auteur nous fait voyager à travers le temps et les us, c’est très dépaysant.

    Merci Cécile pour ton prêt, il ne me reste plus qu’à attaquer l’heptalogie Les sept sœurs 


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  • A fleur de peau de Saverio Tomasella (lu le 28/02/19)

    A fleur de peau de Saverio Tomasella

    Pages : 243
    Paru en : décembre 2018

    Édition : POCKET

    Prix public : 6,95 €

    Genre : roman psychologique, hypersensibilité, développement personnel

     

    Flora a tout pour être heureuse, un fils mature, aimant et compréhensif du haut de ses onze ans, un conjoint brillant et carriériste, des amis fidèles, un travail qu’elle aime et a choisi, mais pourtant, son hypersensibilité, ses jours sombres et son effacement face aux autres la font se sentir seule, incomprise et hors du rang.

    Régulièrement, elle doit faire face à des coups de déprime, des envies incontrôlables de pleurer et de tout abandonner qui la font culpabiliser et qu’elle ne parvient pas à s’expliquer, jusqu’à ce qu’elle rencontre Marc, un professeur de méditation qui l’aide et la guide vers le bien-être, la déculpabilisation, l’acceptation de soi et de sa sensibilité.

    Même si son couple est sur le déclin, Flora va évoluer chaque jour dans sa quête de quiétude, apprendre à savourer les petits bonheurs de la vie, à libérer ses pensées négatives pour les laisser circuler librement sans trop les analyser, à prendre du temps pour elle, pour s’écouter et se détendre, à lâcher prise face aux contrariétés ou reproches, à ne plus s’inquiéter de l’avenir inutilement et surtout, à assumer son hypersensibilité pour ne plus la subir mais la considérer comme un atout, une force qui la rend plus intuitive, sensorielle et empathique.

     

    A fleur de peau est une analyse psychologique romancée autour de la vie de Flora et sa gestion de son hypersensibilité, agrémenté de conseils qui se termine par un récapitulatif de chaque chapitre avec la problématique et sa parade telle que relaxation, lâcher-prise, apprendre à s’aimer … C’est une étude romancée très bien décrite, réaliste et pertinente qui plonge au cœur de l’intimité des personnes sensibles.

    L’auteur, Saverio Tomesella est un psychanalyste et écrivain français qui s’intéresse à l’hypersensibilité. Son analyse et sa façon de faire vivre Flora est très intéressante car il met des mots sur des ressentis difficiles à exprimer, sur des craintes difficiles à justifier et sur des sentiments de solitude peu compréhensibles pour l’entourage, qui isolent un peu plus à chaque période de doute.


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  • La boîte de Pandore de Bernard Werber (lu le 19/02/19)

    La boîte de Pandore de Bernard Werber 

    Pages : 543
    Paru en : octobre 2018

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 22,90 €

    Genre : aventure, hypnose, vies antérieures, mythologie

     

    René Toledano est professeur d’histoire au lycée, il sort de temps en temps avec une collègue pour assister à des spectacles. Lui s’intéresse à la magie et Elodie est branchée hypnose, ils ont compromis de faire un spectacle de chaque style à tour de rôle.

    Le spectacle d’hypnose ne l’intéresse pas mais quand il est appelé sur scène pour faire le cobaye, il ne peut refuser et voilà qu’au bout de quelques minutes, René se trouve plongé dans la peau d’un soldat lors de la première guerre mondiale en plein assaut où il se fait tuer par un allemand. La scène est surprenante de réalisme, René prend peur et se sauve en courant.

    Arrivé haletant en bord de Seine, il se fait agresser par un skinhead, se défend, le tue accidentellement et l’expédie dans le fleuve, paniqué.

    Cette expérience d’hypnose l’a beaucoup ébranlée, sa culpabilité d’avoir tué le ronge, il se décide à retrouver l’hypnotiseuse pour qu’elle efface ce faux souvenir mis dans sa tête afin qu’il retrouve sa vie paisible.

    Malheureusement ou heureusement pour René, ce ne sont pas de faux souvenirs implantés et la séance qui suivra sera aussi intense émotionnellement qu’il comprendra qu’il a bien vécu toutes ces vies qu’il visualise. Il fera ainsi plusieurs remontées dans son passé, seul ou avec Opale, l’hypnotiseuse qui ne parvient pas elle-même à « régresser » et sa rencontre la plus fabuleuse sera avec Geb, il y a 12 000 ans de ça.

    Geb est un homme paisible, féru d’astronomie, âgé de 821 ans. René comprend qu’il parle avec un atlante, de cette île engloutie que l’histoire a classée parmi les légendes.

    Après avoir acquis la faculté d’échanger avec ses anciennes personnalités et même de pouvoir prendre le contrôle des corps, les possibilités de se rattraper de ses méfaits s’ouvrent alors à lui et René se met en quête de sauver l’Atlantide du déluge apocalyptique qui les attend et ce, au prix de sacrifices et de fuites à gérer dans son présent. Ces expériences vont changer sa vie à jamais.

     

    La boîte de Pandore est une aventure, une odyssée à travers différentes vies, une compréhension du présent grâce au passé, une expérience formidablement riche pour un professeur d’histoire érudit, en quête de vérité.

    C’est un voyage à l’intérieur de soi, qui apporte son lot de questions mais aussi de réponses. Toujours basé sur une note scientifique, on y apprend l’histoire de l’Atlantide, la mythologie grecque, les pouvoirs de l’hypnose régressive, l’auteur démontre également qu’il ne faut pas se fier aux livres d’histoire erronés car écrits par les vainqueurs, à se méfier de ce qui semble être une vérité acquise et à toujours garder l’esprit ouvert et curieux.

     


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  • Boomerang de Tatiana de Rosnay (lu le 09/02/19)

     

    Boomerang de Tatiana de Rosnay

     

    Pages : 376
    Paru en : avril 2010

    Édition : LE LIVRE DE POCHE

    Prix public : 7,10 €

    Genre : comédie dramatique familiale

     

    Antoine a la quarantaine, il vit à Paris et travaille comme architecte mais son métier l’enthousiasme de moins en moins. Sa femme l’a quitté il y a un an pour un autre homme,  il ne s’en remet pas. Parents de trois enfants dont deux adolescents, Antoine a toujours été un père effacé qui se laissait porter par sa femme tant aimée.

    Quand, après de nombreuses années de couple, il se retrouve seul, il manque de perdre pied mais ses amis le soutiennent et sa sœur le maintient hors de l’eau.

    Sa sœur Mélanie, qui vient de fêter ses quarante ans, également célibataire depuis peu, vient d’avoir un accident de voiture en revenant d’un week-end avec Antoine en Normandie, dans le village où la famille passait ses vacances d’été avant que leur mère ne meure, quand Antoine et Mélanie étaient enfants.

    Leur visite au pays des souvenirs d’il y a trente ans va raviver leurs besoins de penser et parler de leur mère partie bien trop tôt. Les questions se bousculent alors, qui était leur mère ? Connaissaient-ils son passé ? Etait-elle heureuse avec leur père ? Pourquoi personne n’a jamais parlé de sa mort ?

    Confronté à ses doutes en tant que père, à ses questions sur son passé, sa famille, sa mère, à l’accident de Mélanie… Antoine va bousculer son triste quotidien pour essayer de reprendre sa vie en main. Son enquête le mènera à quelques réponses et surtout, à une riche rencontre avec la belle Angèle…

     

    Boomerang est une émouvante histoire familiale où non-dits, secrets et scandales se descellent facilement mais que contiennent exactement toutes ces cachotteries ?

     

    L’interprétation cinématographique est encore une fois bien différente du roman, et l’optimisme qu’il contient est beaucoup moins représenté malgré un beau jeu d’acteurs, le film est plus triste que le livre, dommage (avis très personnel).

     


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  • Le signal de Maxime Chattam (lu le 10/01/19)

     

     

    Pages : 740
    Paru en : octobre 2018

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 23,90 €

    Genre : roman horreur, épouvante

     

    La famille Spencer vient d’emménager dans le petit patelin de Mahingan Falls, non loin de Salem. Citadins devenus ruraux, avec les deux enfants et leur neveu orphelin qu’ils élèvent, c’est un changement radical dans leurs vies. Tom, le père de famille écrit des pièces de théâtre alors qu’Olivia était journaliste pour la télévision. La vieille maison qu’ils viennent d’acheter a été presqu’entièrement rénovée, pourtant la maison semble vivre, leur parler et les menacer, ce qui n’a pas l’air de surprendre les habitants de longue date.

    Le village habituellement très calme est depuis peu sujet à divers phénomènes tragiques et étranges : une petite vieille apeurée court sur la route et se fait percuter par un véhicule, un plombier se fait attaquer brutalement et meurt enseveli sous une chape de béton, des adolescents se font poursuivre dans un champ de maïs par un épouvantail, des sons et des cris étranges sont diffusés sur les ondes … quelque chose de maléfique semble se réveiller dans cette ville au passé tortueux.

    Au fil des semaines, les entités semblent devenir de plus en plus fortes et après les avertissements, l’attaque ne tarde pas et les victimes seront nombreuses. Les adolescents vivent les plus effrayants moments de leur vie et leur courage est désarmant. Pendant ce temps, les adultes n’en sont encore qu’à la phase de questionnement mais une fois intégré le fait que les monstres puissent exister et attaquer, ils partent en quête de réponses et de solutions pour affronter la situation surnaturelle à laquelle ils sont tous confrontés.

    C’est ainsi que les policiers Ethan, Ashley et la famille Spencer vont devoir affronter d’horribles monstres sanguinaires, des âmes torturées, des fantômes qui ont soif de vengeance… et pire encore.

     

    Le signal est un thriller fantastique qui m’a terriblement fait penser à Stephen King tout au long de la lecture, il contient des scènes d’une rare violence qui m’ont fait frissonner d’effroi, une trame pleine de suspense, une évolution progressive et intense, une famille courageuse et dévouée, c’est un très bon roman d’horreur, bravo Maxime Chattam, je n’avais pas eu si peur depuis longtemps.


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  • Les prénoms épicènes d’Amélie Nothomb (lu le 18/12/18)

    Les prénoms épicènes d’Amélie Nothomb 

    Pages : 155
    Paru en : août 2018

    Édition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 17,50 €

    Genre : roman dramatique

     

    Dominique est une jeune femme effacée, pleine de complexes et pourtant belle, empathique et très respectée à son travail. Claude l’aborde un soir, il est beau, charmeur et la couvre rapidement de cadeaux. Dominique cède et l’épouse au bout de quelques mois. Il se révèle vite que son mari est froid, entièrement consacré à son travail et qu’il n’attend de Dominique qu’un enfant, qu’il réclame avec beaucoup d’insistance. Une fois Dominique enceinte et soulagée de ne pas décevoir son mari, celui-ci prend soin d’elle jusqu’à l’accouchement où l’aversion qu’il ressent pour son nouveau né est tellement perceptible que jamais il ne lui parle ni ne la prend dans ses bras.

    La petite s’appelle Epicène, symbolisant les prénoms mixtes de ses parents. Rapidement, père et fille vont nourrir l’un envers l’autre une haine silencieuse mais profonde tandis que la mère essaiera désespérément de faire le lien entre eux.

    Cette mère était aimante et douce, docile et prête à tout pour satisfaire mari et enfant jusqu’à ce qu’elle apprenne de façon fortuite et brutale ce que pense Claude d’elles deux avec des mots tellement violents qu’elle décide de s’enfuir sur le champ avec sa fille.

    Parce que « la personne qui aime est toujours la plus forte », Epicène et Dominique ont regagné la liberté, la joie et la fierté d’exister.

     

    Les prénoms épicènes relate une vengeance destructrice face à un amour inconditionnel, une relation père fille où chacun se déteste, un amour perdu qui prend toute la place dans le cœur d’un homme blessé et orgueilleux, qui finira par gâcher tout ce qu’il a construit ave sa rage. C’est une histoire avec beaucoup de dommages collatéraux, comme souvent face à la colère…

    J’ai eu le plaisir de pouvoir rencontrer l’auteure lors d’une séance de dédicaces et l’ai entendu parler de ce livre avec énergie, empathie, humour et enthousiasme. Merci mon amour pour ce cadeau dévoré bien plus rapidement que des chocolats et merci Amélie Nothomb pour cette riche et émouvante rencontre.


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  • Le vieux qui voulait sauver le monde de Jonas Jonasson (lu le 17/12/18)

    Le vieux qui voulait sauver le monde de Jonas Jonasson

     

    Pages : 495
    Paru en : septembre 2018

    Édition : PRESSES DE LA CITE

    Prix public : 22 €

    Genre : humour et politique

     

    Contre toute attente, voici la suite du célèbre premier roman de Jonasson : Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.  Allan Karlsson a maintenant 101 ans et semble être immortel… Après la découverte de la valise d’argent dans le premier livre, il se la coule douce avec son ami filou Julius, qui se lasse de vivre dans l’opulence, loin de ses anciennes magouilles. La valise est vide à présent et leur dettes’accroît, il leur faut fuir de l’hôtel de luxe dans lequel ils résident (sans payer leur dû évidemment) et retrouver de quoi finir leurs vies sereinement.

    Les deux compères s’enfuient donc en montgolfière puis flottent sur l’océan Indien jusqu’à ce qu’un chalutier nord-coréen leur vienne en aide. L’équipage n’est pas serein avec ces deux étrangers sortis de nulle part et surtout les quatre kilos d’uranium enrichi qui transitent sur leur bateau. Leur vie est en danger mais Allan a de la bouteille et le nez fin, il se fait passer pour un expert en arme nucléaire et propose ses services à la Corée du Nord pour leur en fabriquer une. Les ennuis ne font alors que commencer et l’aventure aussi !

    Ils se retrouvent donc en Corée, obligés de construire une arme nucléaire sous les ordres du jeune et implacable Kim Jung-un puis parviennent à s’enfuir pour se retrouver aux Etats-Unis rencontrer le colérique Donald Trump et s’enfuir de nouveau pour offrir leur lourd paquet dérobé à Angela Merkel à quelques jours des élections allemandes.

     

    Le vieux qui voulait sauver le monde est un roman actuel, politique, avec un regard critique sur les agissements de nos dirigeants, c’est également une historie amusante, à rebondissements, pleine de rencontres fortuites aussi dangereuses que délicieuses. A 101 ans, Allan Karlsson a une pêche et un esprit affûté que beaucoup lui envieraient.

     


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  • La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben (lu le 28/11/18)

    La vie secrète des arbres de Peter Wohlleben

    Pages : 255
    Paru en : mars 2017

    Édition : LES ARENES

    Prix public : 20,90 €

    Genre : documentaire

     

    Peter Wohlleben est forestier en Allemagne. Depuis plus de 20 ans, il gère une forêt écologique, il vit auprès de ses arbres et les observe. Il confronte ses interrogations avec les avancées scientifiques sur la botanique.

    C’est ainsi qu’il nous apprend, entre autres, que les arbres peuvent intercepter jusqu’à 7000 tonnes par an au km2 d’air en journée et rejettent le Co2 accumulé la nuit, qu’ils respirent, boivent, communiquent et apprennent de leurs erreurs, qu’ils se soutiennent et s’alertent en cas de danger, que les mères arbres protègent leurs petits jusqu’à leur mort, que de nombreuses espèces cherchent la colonisation pour s’adapter aux changements climatiques, que certains champignons leur sont d’une aide précieuse alors que d’autres peuvent les décimer en quelques dizaines d’années parfois …

    Chaque arbre possède son type de protection contre leurs envahisseurs, son moment pour se défeuiller à l’arrivée de l’automne, sa technique pour se reproduire (vent, oiseaux, prédateurs …). Malgré leur apparente lenteur à croître et à se protéger, ils peuvent toutefois faire monter l’eau de leurs racines vers leurs feuilles à une vitesse d’un centimètre par seconde.

    De même que malgré les apparences, un arbre mort est très utile dans une forêt car sa décomposition dans la terre devient du humus qui nourrit le sol, l’enrichit et permet aux générations suivantes de bien grandir et faire des réserves, ils peuvent également faire office de barrières pour empêcher les sangliers et les cerfs de trop s’approcher et manger leurs précieux bourgeons.

    Nous apprenons également pourquoi les feuilles des arbres sont vertes, comment ils filtrent l’air et aident à engorger les nuages d’eau, pourquoi les arbres en ville ne peuvent avoir la même santé que les arbres en forêts…

     

    La vie secrète des arbres est un documentaire et recueil de constatations, riche, varié et surprenant, c’est une mine d’informations. Vous ne regarderez plus les arbres comme avant. Un livre super à offrir ou pour s’instruire et mieux comprendre ce qui nous entoure et nous protège.


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  • La vie secrète des animaux de Peter Wohlleben (lu le 07/11/18) 

     

    Pages : 262
    Paru en : avril 2018

    Édition : LES ARENES

    Prix public : 20,90 €

    Genre : documentaire

     

    Peter Wohlleben est forestier en Allemagne. Depuis plus de 20 ans, il gère une forêt écologique accompagné de sa femme et de ses enfants.

    Chaque jour est une formidable découverte pour la famille. A force d’observer les comportements des animaux sauvages, il se pose de nombreuses questions sur leur perception de la douleur, d’eux-mêmes, leurs feintes et leurs actions altruistes… Il décide alors d’écrire un livre pour raconter ses expériences et les questions engendrées en les comparant avec les résultats de recherches scientifiques récentes vulgarisées pour notre plus grand bonheur.

    Ainsi donc, le champignon serait presque considéré comme un animal, les animaux souffrent et peuvent se communiquer la peur, l’empathie et l’altruisme sont prouvés pour les animaux chassés notamment, et chacun d’eux porte en lui une forme d’intelligence et de conscience de soi.

    Les chauves-souris pourraient, par altruisme, partager leur repas avec d’autres, même en dehors de leur cercle familial. Les abeilles s’expliquent, à travers des danses, les trajets pour atteindre les champs de fleurs à butiner depuis la ruche et elles pourraient même les atteindre sans partir de leurs ruches.

    Enrichi de nombreux exemples vécus au sein de sa forêt écologique, Peter Wohlleben fait le focus sur la sensibilité et l’intelligence des êtres qui nous entourent tout en mettant l’accent sur le respect que nous leur devons, sur nos méthodes de chasse désormais archaïques, nos exploitations de viandes souvent barbares, nos déforestations catastrophiques pour l’écosystème et la faune.

    L’être le plus intelligent de la Terre est-il vraiment capable de s’adapter à son entourage sans le détruire ni le posséder par la force ? le fait de savoir que les animaux souffrent et pensent peuvent-ils influer sur les traitements qu’on leur inflige ?

     

    La vie secrète des animaux est un recueil d’expériences et d’avancées scientifiques sans être rébarbatif ni moralisateur, il fait se poser les bonnes questions quant à nos pratiques et qui sait, peut-être les choses évolueront-elles pour nos « amis » les bêtes, du moins, je leur souhaite, pour eux comme pour nous.

    Ce livre fait suite au premier documentaire de l’auteur « La vie secrète des arbres », livre à présent mondialement connu.


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