• L’Institut de Stephen King (lu le 06/04/20)

    L’Institut de Stephen King

     

    Pages : 598

    Paru en : février 2020

    Edition : ALBIN MICHEL

    Prix public : 24,90 €

    Genre : roman SF ou d’anticipation, à voir

     

    Luke Ellis est un jeune garçon de 12 ans surdoué et légèrement télékinésiste, il vit avec ses parents à Minneapolis. Alors qu’il s’apprête à entrer dans la prestigieuse école du MIT, il est endormi puis kidnappé dans sa chambre et ses parents tués de sang-froid. Il se réveille dans le Maine, dans une chambre quasiment identique à la sienne sauf qu’il n’y a pas de fenêtre … à la merci de docteurs, intendants, infirmiers qui ne lui expliquent rien et lui font subir chaque jour des tests plus ou moins agréables. S’il n’est pas sage, il sera violenté, s’il est docile, il gagnera des jetons pour s’acheter des friandises, regarder la télévision … De nombreux enfants semblent être déjà venus à l’Institut, même s’ils ne restent pas longtemps dans cette partie du bâtiment surnommée l’Avant où ceux qui en repartent ne reviennent jamais…

    Que leur veut-on ? que deviennent-ils une fois les tests terminés et qu’ils sont mutés dans l’Arrière ? S’agit-il d’une organisation secrète où les enfants sont des cobayes pour des expériences sur leurs dons de télépathes ou télékinésistes ?

     

    Grâce à l’intelligence de Luke et aux précieux conseils de ses amis de geôle, Luke va tenter de comprendre ce qu’est cet Institut dont les enfants qui y entrent n’en sortent plus.

    L’arrivée du petit Avery Dixon, un puissant télépathe, va ouvrir des perspectives à Luke, avec la complicité de Maureen, une femme de ménage gravement malade et endettée que Luke va aider, il va pouvoir envisager et mettre au point une évasion car il sait qu’il ne va pas tarder à être envoyé à l’Arrière, là où les enfants deviennent fous, le cerveau rongé en quelques semaines à peine…

     

    L’Institut est une histoire haletante et pleine de frissons, l’auteur touche aux enfants comme souvent, ce qui rend l’aventure d’autant plus prenante. Depuis plusieurs décennies, l’Institut semble fonctionner et enlever des milliers d’enfants puis les tuer à petit feu, mais qui tire les ficelles de toute cette structure ? quel est leur but ? et surtout, Luke parviendra-t-il à s’en échapper et à se faire entendre des adultes ? mais qui le croira ? Pour le savoir, lisez ce livre au suspense fou et à l’issue incroyable.

     


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  • Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle (lu le 21/03/20)

     

    Le jour où j’ai appris à vivre de Laurent Gounelle

     

    Pages : 286

    Paru en : mars 2018

    Edition : POCKET

    Prix public : 6,95 €

    Genre : roman, développement personnel

     

    Jonathan est l’un des trois dirigeants qui a fondé une entreprise d’assurances pour les commerçants, en concurrence avec son associé Michael et jusqu’à récemment en couple avec son autre associée Angela, Jonathan se rend compte qu’il n’est plus heureux et s’attache au matériel et à ses perspectives d’acquisitions en espérant des jours meilleurs.

    Il décide, au bord du gouffre, de rendre visite à sa sage tante Margie qui a eu trois maris, a été biologiste, archéologue puis chercheuse et est pleine de ressources, de philosophie et de recul sur la vie. Au cours de son séjour, Jonathan en apprendra bien plus sur sa vie et ses attentes qu’en ses années passées.

     

    Austin Fisher est joueur de tennis professionnel, il a consacré sa vie à s’entraîner et se retrouve aujourd’hui en finale du Flushing Meadow, en favori quoique mal aimé du public. En effet, les journalistes ne lésinent pas sur les caricatures grossières pour rendre le personnage froid et distant et Austin le vit mal.

     

    Ryan est un voyeur qui espionne ses voisins et leurs conversations pour alimenter son blog et rire d’eux. Associable, il vit sa vie par procuration et alimente le venin de ses abonnés, tout aussi associables que lui.

     

    Alors que Jonathan prend conscience de la beauté de la vie, se recentre avec ses convictions et change ses stratégies de vente pour mieux coller à son éthique, son associé Michael tente de profiter de ce « relâchement » pour lui racheter ses parts de l’entreprise et secrètement les revendre à un acheteur fortuné.

    Ryan rit des nouvelles lubies de Jonathan qui complimente des inconnus pour leur rendre le sourire ou offre un café anonymement à des gens tourmentés, son blog explose et attise les commentaires haineux.

    Mais un jour, tout bascule, les vérités éclatent, les haines s’apaisent et la sérénité prend place.

     

    Le jour où j’ai appris à vivre est un roman de développement personnel où tout est remis à sa place, face à la nature, où chaque personnage est soudain face à ses actes, à sa peur de la mort, à ses besoins non vitaux qui le polluent…

    La vie de l’homme occidental devenu prisonnier de ses envies, isolé de la nature environnante, solitaire par orgueil est passée à la loupe et Jonathan est une écoute attentive et réfléchie, suffisamment intelligent et courageux pour tout changer, retrouver sa notion du bonheur et peut-être même la transmettre aux lecteurs de son histoire.


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  • Norilsk de Caryl Férey (lu le 09/03/20)

     

    Norilsk de Caryl Férey

    Pages : 155

    Paru en : avril 2019

    Edition : LE LIVRE DE POCHE

    Prix public : 7,20 €

    Genre : voyage autobiographique

     

    Ce livre autobiographique nous explique comment l’auteur qui déteste le froid et les villes sombres s’est laissé embarqué dans une ville au nord de la Sibérie, par des temps à -40°C, dans l’une des villes les plus polluées du monde, où la principale activité consiste à extraire le pétrole des terres glacées pour le compte de grands pétroliers richissimes et pour graisser les pattes des dirigeants russes, tout ce que Caryl aime !

     

    Accompagné de son vieil ami un peu tête en l’air et maladroit surnommé La Bête, ils partent à la visite de la ville avec leur guide Shakir, un peu rustre mais sympathique, et Bambi, un petit bout de femme toute douce qui a passé son enfance à Norilsk, pour apprendre l’histoire de la ville qui produit 1% du dioxyde de soufre de la planète, où l’espérance de vie n’excède pas 60 ans, où corruption et petits arrangements sont monnaie courante et où les habitant ne sont là que pour travailler à la mine, de génération en génération. Norilsk est également un ancien goulag, où les prisonniers se tuaient au travail forcé, gelés et sous alimentés.

     

    Norilsk est la dernière aventure de Caryl Férey, il y raconte sa visite dans une ville austère et froide, fermée aux touristes et aux Russes, accessible uniquement avec une autorisation du FSB (l’ex KGB), à l’histoire et l’avenir peu glorieux mais où les gens sont accueillants et festifs, les rencontres riches et intenses, un monde à part mais surtout à part entière et une découverte de l’auteur dans son intimité et ses convictions : un voyage instructif pour le lecteur et plein d’émotions pour Caryl et son ami La Bête.

     


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  • La Horde du contrevent d’Alain Damasio (lu le 03/03/20)

      

    Pages : 701

    Paru en : septembre 2018

    Edition : FOLIO SF

    Prix public : 12 €

    Genre : science-fiction, aventure, poésie, fantasy

     

    La 34ème Horde du contrevent, la dernière génération à tenter de remonter à l’origine du vent, loin à l’Extrême Amont alors qu’ils partent d’Aberlaas, cité de l'Extrême-Aval ils ont été formés, est le dernier espoir , de cette planète, après 8 siècles d’échec, pour apprivoiser les vents, vortex, ouragans, furvents … qui ravagent et tuent tout sur leur passage.

    Composée de 23 membres, hommes et femmes réunis, ils représentent le Fer, le Pack et la Traîne et depuis plus de 20 ans déjà, ils marchent à contrevent, forment ci et là des structures pour leurs corps pour ne pas se faire déchiqueter par les vents violents.

     Voici leur composition :

     

     

    Et quelques-unes de leurs formations de parade (de contre) où chaque symbole représente un membre

                                                  

    de la Horde obligés de se déplacer exclusivement à pieds, ils marchent durant des décennies et ce depuis leur plus tendre enfance et sont la première horde à aller si loin vers là où les vents naissent.

     Leur scribe et leur troubadour cherchent tour à tour des histoires sur l’origine du vent : des Dieux qui éternuent, pètent ou leur souffle des mots incompréhensibles, des oiseaux qui s’envolent ensemble par millions … Les contes de Caracole le troubadour apaise les âmes de la Horde, allège leur moral, attise leur imagination et distrait le lecteur grâce au verbage bien tourné en enchanteur de l’impétueux et charmeur Carac.

     

    Le vent, qui a le premier rôle du roman, se décline sous neuf formes différentes. Les six premières sont, par ordre croissant de puissance, la zéfirine, le slamino, la stèche, le choon, le crivetz et le furvent. La découverte des trois dernières est l'un des buts de la Horde.

     

    Grâce à leur ingénieux système de transcription du vent, inventés par les premières hordes, la 34ème parvient à définir le vent par écrit, que Sov, le scribe ) essaie de retranscrire au mieux. Des années de marche les attendent, des traversées difficiles et des rencontres avec des Fréoles, des Tourangeaux, leurs parents mais aussi des furvents, des autochrones, des psychrones … tant d’épreuves à vaincre, de démotivations à outrepasser, dans l’unique espoir d’être la première Horde à atteindre l’Extrême-Amont et apprivoiser le vent.

     

     

    Récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire 2006 La Horde du Contrevent est un livre-univers complet, magistral et plein de force de vivre, où chaque personnage bien distinct par leur symbole associé prend la parole tour à tour, conte son passé et ses objectifs et où chacun aime la Horde comme leur propre famille, tous unis par la même quête, prêts à y mourir.

     


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  • L’œuf d’Einstein de Romain Puèrtolas (lu le 20/01/20)

     

    L’œuf d’Einstein de Romain Puèrtolas

    Pages : 252

    Paru en : juillet 2012

    Edition :PUBLIBOOK

    Prix public : 25 €

    Genre : comédie, scientifique

     

    Urbain Parcoeur, malgré son nom facilement mémorisable, est quasiment invisible aux yeux de tous. Pourtant obèse (195 kg), il passe inaperçu dans les lieux où il se rend, même au travail.

    A 35 ans, il vit encore chez sa mère à Houston, dort avec elle et ne parvient pas à garder un travail plus de quelques mois. Il accumule les collections de manière compulsive et masque son alcoolisme en mangeant constamment des glaces à la bière qu’il confectionne. Resté bloqué en tant que journaliste stagiaire, il s’est fait renvoyer de presque tous les journaux de la ville. Pourtant ses origines françaises auraient pu plaire aux employeurs s’il ne faisait pas des textes hors sujets ou plagiés sur Wikipédia.

    Le jour où Urbain se fait à nouveau renvoyer, sa mère craque et se donne la mort. Son corps pourrira dans la baignoire sans qu’Urbain ne s’en inquiète. Le même soir, c’est au tour de sa chienne de se jeter du balcon, il rejoindra sa maîtresse dans sa dernière demeure : la salle de bain de leur appartement miteux et crasseux de quelques mètres carrés.

    Toujours sans la moindre émotion apparente, Urbain rencontre un singe dans son ascenseur qu’il va recueillir chez lui et lui apporter un peu de compagnie. Ce chimpanzé passe ses journées à écrire sur les murs des plans qu’Urbain pense être, grâce à sa compréhension des théories d’Einstein, une machine à remonter le temps et se lance éperdument dans sa réalisation, l’ouvrage inclut d’ailleurs : construisez vous-même votre mini-machine à remonter dans le temps à partir des composants électroniques de vos appareils électroménagers, piles non comprises !).

     

    De pathétique à ignare en passant par décalé et mégalo, Urbain a plusieurs visages et facettes de sa personnalité complexe et attachante.

    De situation dramatiques à loufoques, Urbain nous emmène au cœur de sa folie (ou son génie) sans retenue ni tabou.

     

    L’œuf d’Einstein est un roman cocasse, drôle, décalé avec le grain d’excentrisme propre aux personnages de Puèrtolas. On aime ou on déteste, au choix, pour ma part, chaque page m’a fait rire, j’ai suivi les aventures de Parcoeur avec beaucoup de plaisir, dans la détente.


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  • Clay de Matthieu Biasotto (lu le 08/01/20)

    Clay de Matthieu Biasotto

     

    Pages : 224

    Paru en : novembre 2019

    Edition : Kindle (livre numérique)

    Prix public : 0.99 €

    Genre : dramatique, romance

     

    Clay est un auteur de polar qui subit le syndrome de la page blanche. Son impitoyable éditrice lui organise des tournées de dédicace à n’en plus finir dans lesquelles Clay est dans une cage obscure en verre : la Black Box afin de cacher son visage tout en signant des autographes à ses lecteurs. Clay vit très mal cette situation et a l’impression de se prostituer chaque soir.

    Son éditrice Heather est également sa femme, marié de force à la suite d’un long et odieux chantage, Clay doit se laisser faire mais ne ressent qu’aversion pour son épouse. Depuis qu’Heather a trouvé son carnet secret, celui dans lequel, il y a dix ans, il notait ses sentiments les plus intimes et son désir infaillible pour Cassy, à l’époque âgée de quinze ans alors qu’il en avait vingt et un, leur amour a vécu mille rebondissements et s’est fini tragiquement suite à l’intervention du puissant père de Cassy.

     

    Cassy est à présent une jeune femme divorcée, maman d’un enfant difficile, qui a mis sa vie entre parenthèse pour travailler avec son père en essayant désespérément de ne pas le décevoir mais quand elle apprend que l’auteur Lord Hybris, le pseudonyme de Clay suppose-t-elle, fait une dédicace dans la Black Box à Northwood, là où elle vit, elle n’a pas de doute et s’y rend, espérant revoir son amour après ces dix ans de silence et obtenir des réponses.

     

    Leurs retrouvailles seront fortes en émotion, le passé ressurgit violemment, les doutes sont mis au clair, les ressentiments posés à plat, les sentiments sont ravivés, leur amour est grand, inévitable et leur devient une évidence.

    Clay retrouve ses ailes, son assurance, la maîtrise de son avenir, il est prêt à briser toutes ses chaînes pour l’amour de sa vie, à affronter son passé et à écrire un dernier livre pour Heather contre la remise de son carnet et leur divorce officiel.

     

    Clay est un roman d’amour où se mêlent mœurs et rumeurs, chantage, violence, sexe et conflits familiaux. Riche en émotion, facile à lire, l’amour des deux protagonistes est puissant et décrit parfaitement la façon dont nous aimerions tous être aimés de l’autre. Clay et Cassy livrent à tour de rôle leurs émotions et pensées, ce qui dynamise le roman et rend la personnalité complexe des ex amants plus accessible au lecteur.

     

    Matthieu Biasotto est auteur indépendant depuis 2014, il écrit de nombreux polars avant de s’initier à la romance. Ses textes sont chargés d’émotion, ses récits sont passionnés.


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  • Les sept sœurs - tome 3 – Star – La sœur de l’ombre de Lucinda Riley (lu le 30/12/19)

     

     

    Pages : 784

    Paru en : mars 2018

    Édition : CHARLESTON

    Prix public : 9,50 €

    Genre : dramatique, familial, historique

     

    Star a vingt-sept ans quand son père adoptif Pa Salt décède brusquement. Elle apprend la nouvelle en même temps que ses cinq autres sœurs adoptées, quand les obsèques de ce dernier se sont déjà déroulées, comme il le souhaitait.

    En guise de cadeau d’adieu, il confie à chacune de ses filles un objet personnel, une lettre et des coordonnées GPS de l’endroit où elles ont été adoptées.

     

    Star est discrète, elle vit dans l’ombre de sa sœur Cece, de presque le même âge, elles ont été adoptées quasiment au même moment et sont depuis inséparables, même si le poids de cette dépendance est parfois lourd à porter pour les épaules de Star qui ne cesse de ses sacrifier et de taire ses envies.

    La perte de Pa Salt va être un électrochoc pour Star qui va peu à peu chercher son indépendance. C’est ainsi qu’à la recherche de son passé, elle se rend dans une librairie londonienne que lui a suggéré son père dans sa lettre posthume pour se renseigner sur une Flora Mac Nichol et se retrouve embauchée pour faire du conseil littéraire auprès d’Orlando, un patron atypique et attachant, amoureux de livres anciens.

     

    Elle fera, par lettres interposées, la connaissance de Flora, qui au début du XXème siècle était une jeune femme indépendante, amoureuse de la nature et de solitude, jusqu’à ce qu’Archie Vaughan la courtise alors promis à sa sœur mais éperdument amoureux de Flora qui lui demande malgré tout de respecter ses engagements. Flora est déchirée entre sa famille et son amour réciproque pour le bel Archie mais l’histoire de Flora va prendre divers tournants dont elle sortira plus forte.

    Quand ses parents doivent vendre leur demeure tant aimée de Flora et qu’elle doit se rendre à Londres pour enseigner aux enfants d’Alice Keppel, une femme très influente dans la haute société edwardienne, la vie de Flora change radicalement.

     

    Star y apprendra beaucoup à travers le passé de Flora et sa quête d’indépendance, elle trouvera grâce à Orlando une famille à aimer, peut-être même sa famille puisque Pa Salt l’a emmené jusqu’à eux avec sa lettre.

     

    La sœur de l’ombre est le troisième tome de la saga des sept sœurs, Star est la plus effacée et la meilleure cuisinière et la plus douce, l’histoire poignante de Star et de ses aïeuls va changer la vie de Star qui va enfin sortir de l’ombre.

    Ecrit avec beaucoup de style, avec de nombreux passages historiques sur Londres en 1900, ce romain est riche en informations et immersif, j’ai beaucoup aimé la lecture de ces trois tomes et reviendrai pour les prochains 


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  • Comment prendre le large sans perdre son dentier de Catharina Ingelman-Sundberg (lu le 24/11/19)

     

     

    Pages : 500

    Paru en : octobre 2017

    Édition : POCKET

    Prix public : 8,30 €

    Genre : aventure, comédie

     

    Le gang des dentiers a encore frappé ! Tout commence avec le cambriolage à peu près discret mais très bien pensé d’une banque à l’aide d’un camion poubelle. Enrichis de plusieurs millions de couronnes (à blanchir), l’équipe de Martha, Anna-Greta, Tina, le Génie et le Râteau cherche comment reverser cet argent aux nécessiteux. Martha rêve de créer une ville pour les personnes âgées offrant restaurant, spa, cours de gymnastique …Vintageville serait son nom.

    En attendant, il leur faut suffisamment de fonds et pour cela, ils peuvent déjà aller récupérer les collants remplis d’argent dans la gouttière du Grand Hôtel laissés lors de leurs précédents larcins (voir tomes 1 et 2), ce qu’il faut organiser et préparer afin d’être les plus prudents possibles. Ensuite, il leur faudra trouver des idées pour distribuer le fruit de leurs « récoltes » aux plus démunis puis prévoir d’autres vols afin de poursuivre leurs beaux projets altruistes. Ils ne chôment pas les retraités !

    Heureusement pour eux, leur désagréable voisin souvent absent semble être très fortuné, peut-être est-ce l’occasion pour le gang des dentiers de faire d’une pierre deux coups. Ils finissent donc leur épopée en France, à St Tropez dans l’objectif de voler un yacht à leur voisin, quoi de plus discret !

     

    Comment prendre le large sans perdre son dentier est un roman loufoque et décalé, dans la suite des deux tomes précédents, les petits vieux attachants gardent leur tête et la forme et ne sont pas en rade d’idées pour améliorer le quotidien de ceux qui travaillent durement dans l’ombre. Dans la société actuelle où les infirmiers sont sous-payés, où les retraités sont impuissants face à la fonte de leurs allocations, ces Robin des bois ancienne génération ont pour but d’offrir une vie convenable à tous et de malmener les mauvais payeurs.


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  • Les sept sœurs – tome 2 – Ally – La sœur de la tempête de Lucinda Riley (lu le 24/10/19)

     

    La sœur de la tempête (tome 2 des Sept soeurs - Ally) de Lucinda Riley 

    Pages : 720

    Paru en : mai 2017

    Édition : POINTS

    Prix public : 9.10 €

    Genre : dramatique, familial, historique

     

    Après la fabuleuse aventure de l’aînée Maia, nous suivons l’histoire d’Ally, la seconde fille adoptive de Pa Salt, le gentil et aimant milliardaire qui vient de décéder et offre à chacune de ses six filles adoptives des indices pour retrouver les traces de leur passé et de leurs parents biologiques.

    Navigatrice depuis sa plus tendre enfance où elle a appris l’art de la voile avec ce dernier, flûtiste très douée, de nature optimiste à toute épreuve, toutes les sœurs ont un immense respect pour leur Pa Salt, Ally apprend la dernière le décès de son père, en revenant d’une balade en mer.

    Après avoir pris connaissance des coordonnées GPS du lieu où leur histoire a débuté, Ally part faire la régate des Cyclades avec le beau skipper Theo dont elle tombe éperdument amoureuse et qui la demande en mariage à peine quelques jours après leur rencontre puis meurt en mer peu après. Ally doit gérer deux lourdes pertes en quelques semaines d’intervalle, elle décide d’abandonner la navigation et de se jeter dans l’histoire de son passé, elle commence par lire le livre que son père lui a conseillé dans sa lettre post-mortem sur le compositeur norvégien Grieg :

    En 1875, nous lisons l’histoire d’Anna à Christiania, l’ancien nom d’Oslo, une fille de la campagne dont la superbe voix attira l’attention de Franz Bayer qui décide de la prendre chez lui et de la présenter au monde des artistes. Anna y rencontrera Jens Halvorsen, un musicien talentueux et séducteur et interprétera les chansons de la pièce du célèbre Grieg d’abord en anonyme avant d’y jouer le premier rôle. Son étoile monte à vitesse grand V alors qu’un an plus tôt, elle était encore une paysanne qui ne chantait que pour ses vaches. Suite à la demande en mariage de Franz, Anna décide de quitter la Norvège avec son beau musicien et d’aller conquérir le monde avec sa voix d’ange à Leipzig mais la barrière de la langue et les absences de Jens vont entacher son bonheur et ses projets …

     

    La sœur de la tempête est l’histoire du double deuil auquel Ally doit faire face, des belles rencontres qu’elle fera par la suite, de sa quête timide des circonstances de son adoption et de ses véritables origines, de sa reconnexion avec la flûte, de belles histoires d’amour qui entourent les acteurs de son passé et de leur amour pour la musique.


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  • Les sept sœurs – tome 1 – Maïa de Lucinda Riley (lu le 09/10/19)

     

    Pages : 624

    Paru en : mai 2016

    Édition : POINTS

    Prix public : 8.90 €

    Genre : dramatique, familial, historique

     

    Fille d’un riche milliardaire méticuleux et secret, Maïa d'Aplièse est l’une des six sœurs que son père a adoptées et nommées comme les Pléiades, l’amas d’étoiles composé des sept filles d’Atlas et de Pléioné : Astérope, Mérope, Électre, Maïa, Taygète, Célaéno et Alcyone (voir article Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Pl%C3%A9iades_(astronomie)).

     

    Au décès de ce dernier, il laisse comme instruction les coordonnées GPS de l’endroit où chaque sœur a été adoptée quelque part dans le monde ainsi qu’un indice.

    Réunies dans le château familial de Genève en Suisse pour connaître les dernières volontés de leur père, Maïa, la seule à être restée dans le château de son enfance, se rend compte qu’elle n’a pas su profiter de la vie ni s’ouvrir au monde et décide rapidement d’occulter ses craintes et d’aller affronter son passé jusque-là inconnu, au Brésil, là où son père l’a recueillie bébé, en lui laissant comme cadeau un bout de stéatite sur lequel deux noms ont été gravés : Izabela Rosa Bonifacio et Laurent Brouilly.

     

    Les recherches de Maïa, largement aidées par l’auteur et historien brésilien Floriano qu’elle connaît pour avoir traduit ses œuvres, vont s’avérer riches et fructueuses.

    Jonglant entre deux continents, entre deux époques et deux parcours de femme, Maïa remonte le temps, découvre l’histoire de la sculpture du Christ Rédempteur de Rio, visite Paris et ses artistes du début du siècle pour retracer son passé, ses origines, à travers les lettres d’amour de son arrière-grand-mère Izabela rédigées en 1927.

     

    Maïa est un récit qui mêle amour, histoire et tragédie, c’est le premier volet d'une série de sept volumes inspirée des légendes de la constellation des Sept Soeurs, l’auteure y prouve encore une fois son superbe talent de conteur : les personnages sont très attachants, les descriptions des époques et des ambiances sont immersives et les émotions transpirent et sont communicatives.

     


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